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Lieu consacré à l'information et à la dénonciation des réseaux pédocriminels. La réouverture du dossier Dutroux étant une des priorités. Consultez le sommaire pour avoir connaissance de l'intégralité des articles publiés. Les plus récents n'apparaissant pas sur la première page du blog

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Retour sur l'affaire "Allègre"


 

Témoignage des enfants du Magistrat Roche:

La vidéo est longue, mais les propos tenus par les enfants du magistrat Roche, vraisemblablement suicidé —saura-ton jamais par qui?— concernant les dessous de l'affaire dite "Allègre" et l'implication de leur père dans ce qu'il faut bien appeler un gang de notables assouvissant des phantasmes libidineux, sadiques, macabres sur des êtres recrutés dans la rue —et pourquoi pas enlevés dans le cas d'enfants?— ainsi que sur des prostituées, sont tellement aberrants pour une conscience à peu près normale et humaine font que les 53 minutes s'écoulent de stupéfaction en horreur, d'incompréhension en colère.
Comment un homme peut-il s'avilir à ce point?
Mais au-delà d'une perception toute individuelle la question fondamentale est de savoir comment une société peut générer de telles exactions et surtout comment peut-elle les tolérer en posant sur l'élucidation de ces crimes, commis par des élites en charge de responsabilités se cooptant pour leur funeste plaisir,  une chape de béton en silence outrageant.
Ecoutez-les. Attentivement. Ce qu'ils disent est abominable. Et il n'est jamais facile pour un enfant de divulguer les crimes d'un père.
C'est pour cette raison que je crois en leur sincérité. C'est pour cette raison aussi que je me dis que le procès Allègre n'a pas livré tout son mystère.



Il faut savoir que cette vidéo est censurée par la plateforme vidéo Dailymotion.


Elle est téléchargeable intégralement ici:


http://www.megaupload.com/?d=56LD31EH


POUR EN SAVOIR PLUS:

http://pedophilietue.wordpress.com/2009/11/07/affaire-alegre-fiction-ou-mystification/


 

Critères

Disparition de Pierre ROCHE

Disparition de Bernard BORREL

Grade de la victime :

Président de Chambre de Cour d'Appel, ayant démarré sa carrière à Toulouse (1972-1979).

 

Juge toulousain

Statut au moment de la mort :

Pierre Roche était un magistrat français, mort alors qu'il était encore en exercice sur le territoire français.

 

Bernard Borrel n'exerçait plus son métier en France. Il était détaché auprès du gouvernement Djiboutien en tant que « Conseiller technique ».

 

La victime dérangeait :

Pris de panique suite à la publication dans la presse des photos compromettantes de sa seconde femme, le Juge Roche était devenu un magistrat controversé et hors de contrôle. Il menaçait de commettre des extravagances, lesquelles n'auraient pas été réparables par la suite. Cela lui aurait valu des garanties écrites d'impunité de la part du Garde des Sceaux, Dominique Perben, pour le calmer dans un premier temps.

Etant par ailleurs impliqué dans divers dossiers douteux, dont un certain nombre avait défrayé la chronique (affaires Alègre ou Benguerrah), Pierre Roche aurait eu les moyens d'obtenir un soutien immédiat de M. Perben, Ministre de la Justice du Gouvernement Raffarin II.

Enfin, peu de temps avant sa mort, le Juge Roche a passé toute une nuit à brûler des documents et photos qu'il s'était antérieurement ménagé, ainsi que le confirment ses enfants Charles-Louis et Diane.

 

 

Le Juge Borrel mettait en péril les relations entre la France et Djibouti car il enquêtait sur les responsabilités et la participation de l'actuel président de Djibouti, M. Guelleh, sur l'attentat du « café de Paris », à l'époque où il était chef des services secrets djiboutiens.

Crémation des corps :

Le cadavre du Juge Roche a été hâtivement incinéré à l'insu de ses enfants. Cela les a conduits à demander naturellement une autopsie pour déterminer les causes de la mort de leur père. L'incinération qui a lieu le jour des obsèques, s'est déroulée hors des conditions légales et réglementaires qui encadrent l'organisation et la crémation des cadavres.

 

En octobre 1995 le cadavre du Juge Borrel est retrouvé calciné au bas d'une pente, à quelques km de Djibouti et en avril 2000 les autorités françaises concluent à un suicide

Degré de collaboration des autorités judiciaires françaises :

Plus de 2 ans et demi après le décès du magistrat, c'est le mutisme le plus total de la part des différentes autorités - tant politiques que judiciaires.

Et cela, malgré une saisine de l'ancien Garde des Sceaux, Dominique Perben, pour mort suspecte, par une lettre ouverte des 2 enfants du défunt magistrat. Malgré aussi l'intervention de 15 parlementaires et malgré la question écrite posée par le député Maxime Gremetz et publiée au journal officiel, il n'y a toujours pas de réponse aux circonstances ayant causé la mort du Juge Roche.

 

Après une première enquête bâclée et la déclassification de documents classés «secret de la Défense nationale», les autorités viennent d'ouvrir une nouvelle instruction.

Essaie t-on d'élucider cette disparition :

Sans même parler de tentative d'élucider les circonstances de la disparition du Juge Roche, il n'est pour l'instant, pas question pour les autorités françaises d'ouvrir une information judiciaire ni de démarrer une enquête autour de cette mort suspecte d'un magistrat en exercice.

Alors que la première enquête avait conclu à un suicide, la Juge Sophie Clément a obtenu une déclassification de documents classés «secret de la Défense nationale» en mars 2004 et Le bâtonnier de Djibouti fut entendu sur une éventuelle subornation de témoins en Octobre 2004.

En mars 2005, Le Président djiboutien, en visite à Paris, a refusé d'être entendu par les juges français, en tant que témoin.

 

Liens avec Djibouti :

Le fils de la seconde femme du Juge Roche est membre des commandos marines appartenant aux « Forces Spéciales » de la Marine française, basés à Djibouti.

Rappelons que ce pays abrite une grande station d'écoutes française et la plus importante base militaire à l'étranger, forte de près de 3.000 hommes.

 

Borrel était officiellement coopérant français et son décès, survenu à Djibouti, serait lié à des enquêtes qu'il menait et qui mettent en péril les relations franco-djiboutiennes.


 

LETTRE OUVERTE A BERNARD GIRAUDEAU
par Olivier Bonnet



Cher Bernard,
   
Je me permets de vous donner du “cher Bernard” parce que je vous estime, à la fois comme artiste et homme. Plusieurs membres de ma famille ont eu l’occasion de travailler avec vous en tant qu’agents artistiques et ils sont unanimes pour louer votre fidélité à vos idées et valeurs. C’est justement la raison pour laquelle je vous interpelle aujourd’hui : vous auriez accepté de participer au téléfilm Notable donc coupable, réalisé pour France 2 par Francis Girod, mais votre accord ne peut s’expliquer que par une méconnaissance du dossier. On ne vous en blâmera pas, chacun son métier. Vous savez bien sûr que le scénario est écrit par les auteurs du livre Le bûcher de Toulouse, les journalistes Marie-France Etchegoin et Matthieu Aron, ouvrage censé mettre un point final aux affaires Alègre. Mais ce que vous devez ignorer, c’est que la version qu’ils délivrent est éminemment contestée, notamment par l’association Stop à l’oubli, qui regroupe des familles de victimes réclamant inlassablement la vérité dans 48 dossiers de crimes ou de disparitions non-élucidés. Son président, Gabriel Loubradou, dans une lettre adressée au président de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire d’Outreau, dresse un état des lieux implacable : “Depuis trop longtemps, la justice toulousaine est montrée du doigt pour de nombreuses affaires de disparitions, de meurtres classés en suicides, de meurtres non élucidés et pour des dysfonctionnements de toutes sortes qui ont permis au tueur en série Patrice Alègre d’agir en toute impunité durant une douzaine d’années (disparitions de scellés, refus d’entendre certains témoins, menaces, entraves à la recherche de la vérité et autopsies bâclées par deux médecins légistes).” L’association recense ainsi par exemple 17 “suicides à la toulousaine”, ces cas flagrants de meurtres qu’on tente contre l’évidence de camoufler. Saviez-vous par exemple, cher Bernard, que Hadja Benyoucef a été retrouvée “suicidée” avec une corde au cou, une couche-culotte pliée en huit dans la bouche et un couteau à travers la gorge ? Ou qu’Edith Schleichardt, au cadavre découvert sur le bord d’une route, jupe relevée, une bombe lacrymogène entre les cuisses, avec six dents cassées et un éclat d’émail dans la gorge, dont l’autopsie a conclu à la probable “mort violente avec intervention d’une tierce personne“, s’est pourtant “suicidée” elle aussi ? Stop à l’oubli a collecté nombre de faits et témoignages concordants autant qu’explosifs sur les liens à Toulouse entre policiers, milieu, notables et magistrats-enquêteurs, le tout couvert par les deux derniers ministres de la justice.
   
    Un magistrat en travers des procédures contre Patrice Alègre
   
    Le premier garde des sceaux incriminé, Dominique Perben, a fait nommer procureur général Michel Barrau, l’homme qui n’eut de cesse de faire systématiquement obstacle aux investigations du juge Halphen sur les milliards engrangés par la Chiraquie, l’étouffeur en chef des affaires gênantes pour le pouvoir ou ses amis. Le second, Pascal Clément, a en sa possession un rapport écrit par l’ancien procureur de Toulouse, Michel Bréard, qui met très gravement en cause l’ancien substitut Pierre Bouragué, comme le révèle le journaliste Aziz Zemouri dans les colonnes du Figaro : “Le haut magistrat s’étonne de le retrouver régulièrement en travers des procédures qui mettent en cause Patrice Alègre. Michel Bréard fait notamment état des témoignages de trois policiers qui ont reconnu l’ancien substitut comme étant le magisrat présent, avant l’arrivée de la police, sur les lieux du meurtre de Line Galbardi en 1992, crime dont Alègre est suspecté. Marc Bourragué a toujours démenti. Mais l’ancien procureur de Toulouse rapporte qu’en niant par écrit ces faits, Marc Bourragué pourrait être inquiété pour “un délit d’attestation faisant état de faits matériellement inexacts”. Et ce n’est pas tout ! Le journaliste précise aussi que le nom de Bourragué figure dans le dossier de la disparition d’Hélène Loubradou, la fille du président de Stop à l’oubli : “Lorsque le lieutenant-colonel de gendarmerie se saisit de l’affaire, qui informe-t-il ? Marc Bourragué, spécialisé dans les affaires financières au parquet“. On peut s’interroger sur le rapport entre les affaires financières et la disparition de cette jeune femme de 26 ans… Mais le rapport avec Bourragué ? Toujours le même, Patrice Alègre. Hélène Loubradou a en effet noté dans son journal intime pour le jour de sa disparition un rendez-vous avec “Pat”, dans un bar juste devant le lac où Alègre avait l’habitude de pêcher, et une photo est montrée au serveur de la brasserie, qui reconnaît la disparue et dit l’avoir vue en compagnie d’un homme dont le signalement correspond à celui d’Alègre. Mais le lieutenant-colonel - dont on se demande pourquoi il a prévenu Bourragué -, contre toute attente, n’ouvre pas d’enquête. Les hallucinantes révélations sur le rôle de Bourragué contenues dans le rapport Bréard, qui dort dans un coffre-fort de la chancellerie depuis janvier 2005, n’ont toujours pas été rendues publiques par Pascal Clément. Il a chargé notre spécialiste de l’enterrement d’affaires cité plus haut, le procureur général Michel Barrau, de déclarer avec un toupet ahurissant : “ce rapport n’a révélé après examen aucun fait de nature à entraîner des poursuites disciplinaires ou pénales“. Tout va bien, donc. Chiche qu’on le publie, alors ! Mais le président de Stop à l’oubli, malgré les rapprochements évidents dès le départ avec Patrice Alègre, aura tout de même dû attendre 14 ans pour que le dossier de la disparition de sa fille soit enfin rouvert. Lorsque Gabriel Loubradou rencontre en 2003 le chef de la nouvelle section Homicide 31, le gendarme Michel Roussel.
   
    Une version déjà condamnée pour diffamation
   
    Loubradou raconte ainsi son entrevue avec l’enquêteur : “Il me faisait répéter ce que j’avais déjà dit aux gendarmes. La première enquête datait de 1989, tout de même ! C’est alors que Roussel, excédé, me montre enfin mon dossier : il était vide. J’étais stupéfait. Toutes les pièces que j’avais fournies ainsi que les témoignages avaient disparu. Je commence à comprendre qu’on s’était moqué de moi pendant tout ce temps-là. Je me rends compte aussi que mon cas n’est pas isolé : d’autres dossiers de “disparitions” ou de crimes maquillés en suicides ont subi le même sort que le mien.” De tout cela, sera-t-il question dans Notable donc coupable ? Evidemment pas. Etchegoin et Aron, les scénaristes de cette “fiction”, relaient de façon zélée la version officielle, celle de Dominique Baudis. Qu’il défend dans son livre Face à la calomnie, pour lequel il a été condamné à deux reprises pour diffamation envers Michel Roussel. L’ouvrage même adapté pour le film, Le bûcher de Toulouse, est poursuivi par la famille d’une des victimes, Line Galbardi, pour “atteinte à la dignité de la victime” et “outrage à la justice“. La plainte devait être examinée le 29 mai dernier mais le tribunal de Toulouse, à la stupéfaction générale, s’est finalement déclaré “territorialement incompétent“. Parce que Dominique Galbardi ne lui a pas fourni le ticket de caisse prouvant qu’elle avait bien acheté Le bûcher de Toulouse à… Toulouse ! La plaignante a évidemment fait appel. Que cache cette ahurissante décision, jamais vue dans les annales de la justice française ? Fallait-il éviter que le livre ne soit condamné avec d’en tirer un film ? Dans ce cas, c’est raté : le 22 septembre dernier, la 17è chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné l’éditeur Grasset pour diffamation, à la suite d’une plainte déposée par l’ancien procureur Bréard lui-même - celui du rapport enterré par Clément ! En janvier, c’est Dominique Baudis qui sera jugé à son tour, “exactement pour les mêmes raisons qui viennent d’entraîner la condamnation“ du Bûcher de Toulouse, précise l’avocat de Bréard, Maître Jacques Lévy.
   
    France 2 lave plus blanc le président du CSA
   
    Voilà donc l’histoire, déjà condamnée par la justice comme diffamatoire, que vous vous apprêtez à tourner. Voilà la version que le grand public prendra forcément pour argent comptant, diffusée en prime time sur le service public et servie par des interprètes de votre trempe. Voilà pourquoi, cher Bernard, je vous demande aujourd’hui de revenir sur votre accord de participer à ce qui s’apparente à une opération de désinformation. Une pantalonnade où il est décidé de raconter à sa façon une affaire qui implique le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, alors même que des procédures judiciaires sont toujours en cours. Mais que l’on se rassure, on attendra pour diffuser l’oeuvre que Baudis ait quitté la présidence du CSA ! Ne laissez pas instrumentaliser votre talent de comédien et votre popularité au service de la propagation d’une vérité officielle qui ne peut convaincre quiconque se penche sur le dossier. Ne vous faites pas le porte-parole du mensonge d’Etat, pas vous ! Pour finir de vous en convaincre, lisez donc l’effrayant communiqué publié le 2 juin 2003 par l’association Survie*, avec pour titre De Toulouse à Paris et à la Françafrique : Débauches mortelles, méga-corruption et coopération mafieuse sous le même édredon judiciaire ? (texte à lire en entier sur le site de l’association), qui commence ainsi : “Sans entrer prématurément dans le détail et le degré des culpabilités, il est déjà clair que le serial killer et violeur en série Patrice Alègre n’a longtemps pu agir en toute impunité que grâce à des protections policières, judiciaires et politiques considérables. Au-delà d’un séisme provincial, ce contexte rappelle une composante taboue de la très grande corruption en France et de la criminalité françafricaine (en Afrique et en France) : l’appartenance à des cercles d’initiés. Un mode d’”initiation”, parmi d’autres, est la participation à des “partouzes” filmées, voire à des séances de crimes sexuels (viols, pédophilie, tortures, dégénérant en certains cas extrêmes jusqu’au meurtre des victimes). Un point commun à tout cela : tenir un certain nombre de gens par le chantage.”
   
    Un texte écrit par Olivier Bonnet.
   
    * : Survie est une association (loi 1901), fondée par le regretté François-Xavier Verschave, qui mène des campagnes d’information et d’interpellation des citoyens et des élus pour une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud, à la création inspirée par le manifeste-appel de 126 prix Nobel contre la faim et pour le développement (1981).
   


Source : LE MONDE CITOYEN (28 septembre 2006)

 

 

 

Les dessous du "scandale Baudis"

« Je suis très surpris par cet amalgame entre les professionnels du X et les événements concernant M. Baudis, c’est tout bonnement aberrant (...) Il n’existe pas plus de lobby que de milieu. »

C’est un certain Marc Dorcel, P-DG de la plus grosse boîte de production de films obscènes de l’Hexagone qui, interviewé par France-Soir, a démenti dans ces termes les propos de Dominique Baudis, président du CSA.

Accusé par deux prostituées d’avoir participé, alors qu’il était maire de Toulouse, à des soirées sado-maso organisées par le tueur en série Patrice Alègre dans une propriété appartenant à la municipalité, Dominique Baudis avait, en effet, lui-même rompu le secret de l’instruction, en dénonçant, lors d’un retentissant entretien sur TF1, un complot dirigé contre lui par « des intérêts puissants avec des ramifications dans le milieu » qu’il aurait dérangés en tant que président du CSA.

A cela, un professionnel de l’industrie pornographique, Marc Dorcel, oppose sa parole : pas de lobby du porno en France ! Pas de milieu ! Pas de mafia !

C’est tellement hénaurme, c’est tellement se foutre du monde que l’on se demande ce qui pu pousser France-Soir à publier ce défi au simple bon sens.

A moins que, venant d’un Dorcel, qui baigne justement dans ce milieu répugnant, ce démenti soit si ridiculement contraire à l’évidence qu’il en devient le meilleur argument d’une défense jusque-là peu crédible.

Aussi bonnes, en effet, qu’aient été ses intentions, Dominique Baudis n’a jamais inspiré la moindre inquiétude à la mafia du porno business. Elle est trop puissante, trop riche et donc trop protégée jusqu’au plus haut de l’Etat.

Chirac, Raffarin, Debré au secours des marchands d’ordures

Certes, interrogé par RMC en octobre 2002, sur son projet d’imposer en France la directive européenne interdisant les films pornos à la télévision, le Président du CSA avait annoncé que les autorisations de la dizaine de chaînes diffusant ces ordures pourraient n’être pas renouvelées. Il s’était même montré menaçant à l’endroit de Canal+, seule chaîne hertzienne autorisée à diffuser des films obscènes depuis 1985, par oukaze de Mitterrand, pour enrichir plus encore son ami et complice André Rousselet : « L’autorisation, avait dit Baudis, vient à échéance dans quatre ans, mais tout peut aller beaucoup plus vite si le Parlement, les députés, les sénateurs, le gouvernement, en prennent la décision. »

Ce n’était que "paroles verbales" et gesticulations, comme on put le constater aussitôt. Le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel s’empressant de proclamer son rejet de tout "ordre moral".

L’Association des chaînes du câble et du satellite (ACCeS) avait en tous cas convoqué aussitôt une conférence de presse pour annoncer que l’interdiction du téléporno entraînerait une baisse de 10 à 15 % des abonnés au câble et au satellite, c’est-à-dire la ruine d’un "pan de l’économie de l’audiovisuel".

De son côté, la revue professionnelle Le Film français publiait opportunément une étude évaluant la perte à six cents millions d’euros, dont plus de la moitié pour Canal+ (à qui chaque film cochon rapporte dix fois son prix d’achat...) et à 80 millions (soit la moitié de son chiffre d’affaires) pour le groupe communautaire AB (Azoulay & Berda), propriétaire de la chaîne câblée cochonne XXL.

Sensible à ces réalités sonnantes et trébuchantes, le pouvoir politique se rangeait aussitôt aux côtés du porno-business. Chirac en personne faisait connaître son opposition à toute interdiction. Raffarin suivait, Jean-Jacques Aillagon aussi, et le renégat atavique Jean-Louis Debré s’y opposait au nom de « la liberté de la création ».

Le 21 novembre, Blandine Kriegel, chargée d’un rapport sur la violence et le porno à la télé, renonçait à toute interdiction en dépit des objurgations d’Anne de Kervasdoué, gynécologue qui avait remis un travail sur les effets dévastateurs de la pornovision.

Du coup, la proposition de loi, bien que signée par quatre-vingt-seize députés, mais astucieusement confiée à la chaisière-repoussoir de rigueur, Christine Boutin, était enterrée.

Libé expliqua cyniquement que la mobilisation de « Tous les éditorialistes » (le gang trotskiste) avait domestiqué le monde politique à un moment où « Avec un Sarkozy très dur, Chirac et Raffarin ne pouvaient pas se payer le luxe d’une droite rétrograde qui prône le retour à l’ordre moral ».

Et Le Libre Journal écrivit : « le président du CSA, Dominique Baudis, qui avait pourtant clairement appelé les politiques à chasser le porno du petit écran, a mangé son chapeau. »

Baudis et son CSA n’ont donc porté aucun préjudice au puissant porno business qui, par conséquent, n’a aucun motif de se venger.

Ce qui n’infirme pas le soupçon de Baudis. Le milieu du porno constitue une "famille" au sens mafieux du terme. C’est, au même titre que la prostitution, une branche de la formidable nébuleuse qui gravite autour du sexe et de la drogue et dont les produits gigantesques (un milliard d’euros par an pour le seul commerce des cassettes pornographiques légales. Au moins autant pour les productions illégales) financent la subversion trotskiste en France.

Une mafia protégée par la grosse presse

Au centre de cette toile d’araignée, une famille de juifs tunisiens : les Sitbon. Guy, le père, Lydia Darras-Sitbon, la mère et Michel le fils.

Le premier, journaliste, septuagénaire, est une des vedettes du Nouvel Obs. il est en outre actionnaire du Monde.

Sa femme, ex-directrice du club de l’Evénement du Jeudi, est devenue responsable de la promotion de Marianne.

Leur fils Michel, quarante-cinq ans, est un des principaux éditeurs pornographiques français. Ayant fait fortune avec le minitel rose, dont il possédait plus de cent services, employant des dizaines de pauvres filles chargées d’appâter le gogo et de le garder en ligne le plus longtemps possible en tenant plusieurs "conversations" cochonnes (des dizaines simultanément parfois) par l’intermédiaire de serveurs automatisés, Sitbon est devenu PDG d’une nébuleuses de sociétés bizarrement imbriquées (Société des nouvelles publications, sociétés des publications nouvelles, société nouvelle de publication, nouvelle société de publication, etc.) dont son père est administrateur.

Ces sociétés publient d’innombrables revues pornographiques ("Femmes libérées", "Démonia", "Wanda", "Lettres gay" et dix autres...), basées sur un "concept génial" : faire rédiger les saletés dont ils repaissent par les détraqués eux-mêmes.

A ses débuts, Sitbon accumula les millions en se bornant à faire imprimer des milliers de témoignages spontanés, d’une crudité abjecte et souvent illustrés, qu’il recevait par la poste. Une bagnarde de la machine à écrire dactylographiait à longueur de journée ces cochonneries soigneusement archivées (photos et adresses comprises) sur les rayonnages d’une ancienne boutique de fourrure de la rue du Faubourg-Poissonnière.

Mais ce Sitbon n’est pas seulement l’autre empereur français (?) du porno business. Il est aussi éditeur engagé, propriétaire des éditions "Lézard", "Dagorno", "l’Esprit frappeur" et "Mister Fantasy". Et comme tel principal animateur et bailleur de fonds de l’un des plus redoutables réseaux de manipulation de l’information en France, la machine de guerre trotskiste.

Sitbon consacre en effet une partie de l’argent du sexe à financer des entreprises de subversion auxquelles participent des journalistes, des politiciens, mais aussi des magistrats et des policiers.

Pendant des années, il a assuré le financement d’un mensuel trotskiste, Maintenant, dont le rédacteur en chef était Thierry Meyssan, militant homosexuel d’extrême gauche plus connu aujourd’hui comme l’auteur de "L’effroyable imposture", qui nie la réalité de l’attentat du 11 septembre 2001 contre le Pentagone.

Les collaborateurs de Maintenant s’appelaient Jean-Pierre Galland, Léon Schwartzenberg ou Gaillot. Dans l’ultime numéro, Sitbon s’étant lassé de payer les factures, cette fine équipe conseillait au lecteur en manque de se reporter à la revue trotskiste Imprecor, au magazine de promotion de la toxicomanie Stup & Faits, journal des usagers de drogue, à la feuille de délation bimestrielle du groupe terroriste SCALP Reflex, à l’organe de flicage trotskiste de l’Eglise de France Golias ou à l’Evénement du Jeudi de Jean-François Kahn, auquel collaborait à l’époque la mère de Michel Sitbon, Lydia Darras.

Parmi les collaborateurs, Jean-Pierre Galland, député Vert, était le fondateur du CIRC (Collectif d’Informations et de Recherches Cannabiques) dont Sibon fut le trésorier.

Des campagnes pour légaliser le cannabis

A l’époque, France Télécom dénonça le 36-15 CIRC, service de minitel qui finançait la promotion des drogues par les mêmes méthodes que le réseau pornographique de Sitbon. La police perquisitionna dans les locaux, recueillant assez de preuves pour faire condamner Galland à six mois de prison avec sursis et dix mille francs d’amende. Le même fut de nouveau condamné pour les mêmes motifs en 1995, 1996, 1997, 1998, 1999... et s’illustra par la fameuse l’opération "Chanvre à l’Assemblée" en envoyant à chaque député une cigarette de cannabis et une lettre ouverte exigeant que soit retiré « aux policiers, juges, douaniers, le droit de s’immiscer dans l’intimité de chacun ».

En 2001 Galland était condamné pour la huitième fois (90 000 francs d’amende). La solidarité de Sitbon étant tarie il abandonna le combat.

Meyssan, quant à lui, est un ancien élève des jésuites de Tivoli à Bordeaux. Devenu membre du "Renouveau Charismatique", il fut montré, en extase, à la une de La Vie.

Quelque temps plus tard, quittant femme et enfant pour un danseur, il faisait son outing et fondait le réseau Ornicar, regroupant associations homosexuelles et militants de la dépénalisation de la pédomanie.

Franc-maçon, trotskiste, Meyssan fonda par la suite le fameux "Réseau Voltaire " avec le soutien du parti "Radical" et l’argent de Sitbon.

La première action de ce réseau fut une mobilisation pour l’abrogation de l’article L. 227-24 du nouveau Code pénal (dit amendement Jolibois), qui en condamnant « le fait de fabriquer, de transporter, de diffuser, par quelque moyen que ce soit, un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine (...) lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur » mettait en danger la survie financière du porno business.

Avec le soutien du lobby trotskiste dans les milieux de la presse, de l’édition, du théâtre et du cinéma, le réseau Voltaire parvint à vider l’article 227-24 de sa substance.

On reconnaît dans cette opération, la tactique Sitbon : financer avec l’argent du sexe des associations qui, constituées en lobby, feront pression sur les politiques pour abattre les ultimes barrières en matière de perversion publique et permettre ainsi de ramasser plus d’argent encore en accroissant le nombre des clients potentiels.

Le marché du porno fonctionne en effet selon les mêmes modes que celui de la drogue.

Les neuropsychiatres constatent que la courbe d’addiction au porno suit exactement celle de l’addiction aux neurotoxiques : il faut au consommateur des doses de plus en plus fortes de produits de plus en plus puissants pour passer la barrière physiologique de l’accoutumance.

Ainsi, de même que le toxicomane passe du haschich à l’héroïne puis au crack, le pornomane passe du soft au hard, puis aux diverses spécialités (sado, zoo, scato, etc.), voire aux sinistres "snuff movies" où, pour des amateurs devenus fous d’ordure, on torture réellement des femmes ou des enfants avant de les assassiner devant la caméra.

Ainsi ne doit-on pas s’étonner que les mêmes méthodes soient utilisées par le gang Sitbon pour banaliser le porno relativement soft à la télé et pour légaliser le cannabis, drogue déclarée "douce".

De même que le jeune consommateur "accroché" au cannabis deviendra vite un client pour des produits plus forts et donc plus chers, de même le spectateur de porno à la télé cherchera, auprès des magasins spécialisées, des émotions plus fortes (et plus coûteuses) vendues sous le comptoir.

Pour les "snuff movies", on viole et on assassine devant les caméras

Un pareil réseau suppose des relais et des protections.

Sitbon se les est assurées. Parmi les membres ou proches du Réseau Voltaire, on note la présence du ban et de l’arrière-ban de la pourriture politico-médiatique : membres du puissant lobby des Gays et Lesbiennes, ministres (Jack Lang, par exemple, alors qu’il était chargé de l’éducation et qui signa avec Kouchner une pétition en faveur de deux criminels pédomanes), Jean-Pierre Chevènement aussi, et Jean-Michel Belorgey du "Mouvement des Citoyens", Jean-François Hory ("Radical") qui s’éleva à Bruxelles contre le rapport Schultz proposant la criminalisation du tourisme sexuel, des militantes féministes de la CADAC, le Président du Syndicat National des Entreprises Gays et même jusqu’à une date récente Jean-Louis Arajol, ancien militant trotskiste devenu syndicaliste policier puis rallié à Pasqua en même temps que son frère en maçonnerie et camarade de la LCR Philippe Schwartz, gérant d’une société de communication spécialisée dans l’édition des publications des syndicats de policiers et récemment barbouillé en militant du "droit naturel et chrétien".

Mais le génie de Sitbon va plus loin encore. Comme on l’a dit, il est aussi à la tête de maisons d’éditions "banales", c’est-à-dire ne publiant pas de pornographie.

C’est sous ces couvertures qu’il édite les ouvrages du... Syndicat de la magistrature. Exemple : "Vos papiers ! Que faire face à la police ?" de Clément Schouller, gros bonnet du Syndicat de la Magistrature, aujourd’hui procureur à Versailles, et qui fut poursuivi par le ministre de l’Intérieur pour injure à l’encontre des policiers. Autre exemple : "La Machine à punir" de Gilles Sanaiti, vice-président du même syndicat de juges trotskistes, et qui prétend que l’insécurité dans les banlieues est une invention destinée à justifier la répression du prolétariat immigré.

Cette collaboration avec les juges rouges n’a pourtant pas pu empêcher Sitbon fils de collectionner les condamnations pour outrage aux bonnes moeurs, provocation à l’usage de stupéfiants ou diffusion d’image à caractère pornographique d’un mineur.

C’est d’ailleurs l’usage dans ce milieu. Et, jusqu’à présent le padrino Sitbon s’en tire plutôt bien comparé a certains autres capi.

Quelques exemples...

En février 2001, un prostitué homosexuel belge, Robert Jan, avoue devant la police des Pays-Bas trois meurtres d’enfants assassinés lors de tournages de "snuff movies" (films pornos montrant des assassinats non simulés).

Il dénonce le monstrueux tueur en série belge, Marc Dutroux, ravisseur et assassin d’enfants qu’il décrit non comme un pervers solitaire mais comme un des caïds du porno protégé par les services spéciaux. Dutroux fournissait des "sujets" pour des snuff movies montrant, par exemple, la lente agonie de petites filles qu’il séquestrait et torturait avant de les laisser mourir de faim et de soif.

A l’appui de ses dires, le prostitué indique que certaines prises de vues étaient réalisées à une adresse à Amsterdam, au 111 de l’allée Admiral-Deruyter, dans une maison que Dutroux fréquentait.

Cette adresse se révèle être celle de deux sociétés de production de films pornographiques appartenant à Didier Pellerin, un travesti français surnommé Maîtresse Roxanne. Selon les aveux d’un complice de Dutroux arrêté plus tard, les vidéos sadomaso de ce monstre étaient tellement immondes que « le cameraman lui-même était pris de vomissements » ! Condamné à trois ans de prison pour association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, pornographie et... exercice illégal de la médecine, Pellerin dénonce alors deux gros caïds de la mafia porno : Daniel Messinger et Gérard Menoud.

Le premier est un producteur de films pornos de la côte d’Azur.

En 1994, inculpé de séquestration et de proxénétisme après la disparition de deux jeunes filles, et mis en cause dans la mort d’une jeune Antiboise de 19 ans au cours d’un rituel satanique, il est jeté en prison puis libéré en dépit des charges accablantes qui pèsent sur lui, (la police a saisi son journal intime où il raconte par le menu ses relations avec des enfants importés d’Asie et des pays de l’Est). Il disparaît. Les magistrats qui l’ont fait remettre en liberté n’ont pas été inquiétés.

A la tête du réseau, des membre de la secte satanique Wicca

On est d’ailleurs stupéfait de constater l’indifférence des pouvoirs publics face a ce scandale. Elle confine à la complicité. Ainsi, la police néerlandaise a-t-elle remis en liberté Robert Jan après ses aveux.

Ainsi encore, Dutroux a-t-il pu s’évader et n’a été repris que par accident.

Ainsi enfin, en France, la seule action visible sur le terrain de la lutte contre les horreurs de la pédomanie a-t-elle été, le jeudi 25 mai, un lâcher de ballon à la Tour Eiffel organisé par une association à l’occasion de la journée mondiale des enfants disparus. Or, pour le seul territoire français, ce sont 35 000 enfants qui disparaissent chaque année dont près de trois cents dans des "conditions inquiétantes" terminologie de rigueur dans l’administration pour désigner les rapts probablement suivis d’assassinats.

Le second, parrain de la mafia porno arrêté à la suite des aveux de Robert Jan est Gérard Menoud, propriétaire de Défi Production, une société installée à Perpignan. Ce voyou, dont la violence sauvage terrifie son entourage, y compris sa maîtresse et secrétaire, trafique notamment des cassettes "pédagogiques" de la secte satanique Wicca à laquelle appartient Pellerin-Roxanne.

Mais sa fortune vient surtout de ses activités pédomaniaques. Arrêté pour viols, corruption de mineurs, diffusion d’images de mineurs à caractère pornographique, il reconnaît avoir entretenu des "relations d’affaires" avec Messinger, Pellerin et Dutroux. Remis lui aussi en liberté dans l’attente de son procès, il disparaît à son tour.

Son nom serait plusieurs fois cité dans le dossier d’instruction de la nouvelle affaire du tueur en série de Toulouse Patrice Alègre.

Menoud a été membre du syndicat de la télématique créé par Michel Sitbon et qui dissuada Charasse, alors ministre du Budget de Mitterrand, de taxer le Minitel porno.

On se demande bien avec quels arguments...



http://france-courtoise.info/03/294/page.php?id=03mar

 

 

 

     
     
     
     
     
     
     
     
 

 

Retour sur l'affaire de "l'Yonne"


L’affaire de l’Yonne 





Dans cette affaire,  l’intervenant principal sera condamné à la prison à perpétuité pour :  « Meurtres,  tortures,  actes de barbaries,  etc. ».  Que les âmes sensibles se rassurent.  En prison,  il n’y restera pas bien longtemps. 

En premier lieu,  cette affaire de l’Yonne sera scindée en deux parties.  Il est vrai qu’un élément de cette affaire met en cause la DDASS.  Cela n’est pas acceptable. 

Il est hors de question de ternir l’image d’une institution.  Quelle qu’elle soit !  (Les institutions doivent rester de belles images.) 

S’il veut manger,  un « intellectuel » n’a d’issue que de valoriser l’institution qui lui remplit la gamelle et lui nettoie les crottes.  Le reste est secondaire et ne le concerne pas. 

À une époque,  les quelques enseignants qui se sont crus devoir de dénoncer certains de leurs collègues pour actes pédo-criminels dans le cadre de leur fonction en savent quelque chose.  Les pédo-criminels sont toujours en place alors que les naïfs délateurs ont été nettoyés définitivement de l’institution. 


Il est préférable de casser les troubles faits plutôt que de combattre le mal.  
(On se croirait chez le médecin.  On brise les symptômes pour mieux protéger l’origine lucrative de la maladie.) 

Bref !  Dans ce premier élément de l’affaire de l’Yonne,  le procureur va considérer que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.  Une dizaine de jeunes femmes qui fréquentent le même établissement,  qui disparaissent et que l’on ne retrouvera jamais,  c’est une chose normale que l’on voit tous les jours.  Malheureusement,  la chose est un peu vraie et est devenu une habitude. 

Néanmoins sur cette affaire,  l’intéressé,  un certain Émile,  finira par être rattrapé et condamné symboliquement. 
Il est vrai qu’entre temps et par ailleurs,  Émile s’est livré à des actes similaires pour lesquels il est déjà hébergé en prison. 


Heureusement,  grâce à dieu,  les procureurs n’ont pas de conscience !  
Alors qu’il a couvert la disparition d’une dizaine de jeunes femmes  (On ne retrouvera que quelques cadavres).  Qu’il porte la responsabilité d’un « dommage collatéral »  (La mort d’un gendarme). 
Il suffira à ce procureur de reconnaître qu’il s’est trompé dans son jugement.  Et,  tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. 


L’argent va au Capital de la Dette publique. 
Dès l’instant où,  à l’école de la magistrature,  on a appris à se débarrasser des dossiers épineux,  le reste n’a plus aucune importance. 

Le procureur concerné n’échappe pas à la règle.  Il est préférable,  et plus lucratif,  de trafiquer les dossiers courants.  Quitte à envoyer en prison,  ou mieux encore en psychiatrie pour le modique coût de 300 euros/jour,  600 euros/jour,  voire même 1 000 euros/jour ou plus,  des personnes qui n’ont rien à se reprocher. 
C’est tout bénéfice pour le capital de la Dette publique.  (Dette publique entre les mains de qui ?) 


Claude Dunand 



Le deuxième élément de l’affaire de l’Yonne 
Les instigateurs de ces deux affaires se connaissent depuis toujours.  Ils ont fréquenté et fréquentent les mêmes divers établissements.  Ils ont l’occasion de se croiser dans un bar à Auxerre  (Le seul bar ouvert de nuit grâce à l’autorisation S-spéciale du Préfet).  Leur matière première est la même. 


Officiellement,  ces deux instigateurs ne se connaissent pas.  Oui,  madame ! 
Scinder cette affaire en deux parties a pour intérêt de créer une frontière qui stoppera les enquêteurs.  Surtout,  si l’enquêteur est le même,  on ne mélange pas les deux affaires. 

Ce deuxième volet de l’affaire ne mettant plus en cause une institution,  l’organisateur des parties spéciales,  sortes de messes noires sordides de défoulement pour personnages au dessus de tout et à la libido refoulée,  se prend la totale. 
Prison à perpette  pour :  « Meurtres,  tortures,  actes de barbaries,  etc. ».  La justice,  c’est du sérieux !  Ça ne rigole pas ! 

Il faut dire que Monsieur Dunand Claude a trouvé un bon moyen de se faire de l’argent de poche.  Il organise dans la cave de sa maison des séances commerciales de viols et de tortures sur enfants et sur jeunes femmes.  (Séances qui se terminent par une mise en enchère du droit à la mise à mort de la victime,  s’il vous plait).  Cela,  pour une trentaine d’individus au dessus de tout. 


Dans ces messes sordides,  on y côtoie le grand monde. 
Des hommes politiques,  paraît-il !  Peut-être !  Mais,  c’est pas sûr. 
En principe,  les hommes politiques de marque préfèrent prendre l’avion et,  à deux heures de Paris,  ils peuvent se livrer à leurs petites saloperies préférées sans prendre de risques.  (Cela,  en toute sécurité et en toute impunité.) 

Dans les pays d’Afrique du nord,  les gouvernants sont conciliants  (Conciliants et intéressés).  Quant à la police,  elle est très protectrice envers les hôtes de prestige. 
Bref,  dans la clientèle de
Dunand, des hommes politiques,  il y en a peut-être.  (Si ça peut faire plaisir.) 

Indiscutablement,  il y a des financiers et de hauts fonctionnaires,  des gens au-dessus de tout.  Qui sont ces financiers ?  Qui sont ces hauts fonctionnaires ?  Ce qui est indiscutable,  c’est que ces gens au-dessus de tout ont les Préfets et des procureurs de la République dans leurs poches. 

Dans l’ordre des choses,  on croise chez Dunand de hauts magistrats,  des procureurs,  des substituts,  des Préfets.  (C’est évident.) 
On y croise aussi des représentants de
l’au-delà.  Des ensoutanés de toutes confessions.  (Les victimes auront la chance de pouvoir se confesser avant de mourir.) 

Des flics aussi !  Certains mentionnent des policiers hauts placés.  Pour ma part,  des flics de base chargés de bricoler une éventuelle enquête,  me suffit. 
Qui dit tous ces gens,  dit aussi des journalistes.  (Mais,  on ne l’a pas dit !)  

Ces séminaires spéciaux  (réservés aux plus grandes classes)  permettent de sélectionner des individus garantis or.  « Bien sous tout rapport »,  on pourra les installer aux positions clefs du système.  Lorsque l’on a participé soit même à ce niveau de criminalité,  les gros problèmes des quidams de base doivent faire doucement rigoler. 

Du coup,  on a failli oublier des représentants des grandes associations génératrices d’intoxications cérébrales.  (Ces humanitaires,  toujours prêt à exploiter une misère vraie ou figurée pour servir le capital de la Dette publique.) 

Quoi qu’il en soit,  il y a du beau monde.  On se régale chez Monsieur Dunand Claude.  Les voitures de luxe stationnent.  Elles vont éveiller l’attention.  Les immatriculations de ces voitures seront relevées. 


Y a un problème ! 
Pour faire du fric,  Monsieur Dunand Claude a de bonnes idées.  Il dispose de relations sérieuses et bien placées.  En revanche Monsieur Dunand Claude n’a pas la baraka. 


Rare coup du destin,  il arriva ce qui n’aurait jamais dû se produire !  
Une victime parvient à se libérer et à s’échapper.  Bien sûr,  là encore,  tout de suite aux yeux du procureur,  le discours de la victime n’est pas crédible. 

Oui !  Mais voilà !  En revanche,  aux oreilles des témoins,  la victime est bien abîmée et porte des marques de tortures indiscutables. 

À ce moment,  on peut penser que certains auraient aimé que la victime soit achevée à l’hôpital comme cela arrive quelques fois.  Mais voila,  ce ne sera pas le cas.  (Merde !) 

En revanche quelque temps plus tard,  le témoin numéro un,  une infirmière sera assassinée à son domicile à coups de tisonnier.  Dunand qui a été laissé en liberté jusqu’à la date de son procès ne sera jamais inquiété pour ce dernier meurtre.  Il n’y est pour rien,  le pauvre. 


On ne touche pas à d’aussi précieux collaborateurs. 
Par l'immatriculation des véhicules,  les enquêteurs ne parviendront jamais à remonter aux participants des réunions festives organisées par
Dunand.  Là encore rien d’anormal,  ce sont des choses qui arrivent tous les jours. 

De même,  Dunand tenait un carnet dans lequel étaient mentionnés les noms de sa clientèle de luxe.  Ce carnet sera perdu au cours de l’enquête.  Ni le procureur,  ni le Préfet ne trouveront à redire.  Allez comprendre pourquoi !  On ne saura pas.  Et,  en quoi cela nous regarde t-il ? 


Les enquêteurs sont franchement mauvais ! 
L’affaire criminelle leur est servie sur un plateau.  Ils sont incapables de remonter une petite trentaine de personnes par l’immatriculation de leurs véhicules.  De plus,  ils perdent le précieux carnet dans lequel figuraient les noms des personnes recherchées. 

Dans de nombreuses autres affaires non élucidées,  il faudrait que ces mêmes « enquêteurs » cessent de nous raconter des histoires quand ils prétendent rechercher réellement les coupables et qu’en finale,  ils ne proposent à  « la justice »  que des dossiers vides. 

Ce qui est frappant,  c’est de constater que l’affaire de l’Yonne a éclaté à la suite d’un coup du destin.  L’Yonne n’est donc pas un département unique.  De telles affaires sont légion en France et en Europe. 


P
erpétuité restreinte pour Claude Dunand.  
Dunand a gardé ses bons amis.  Il ne fera qu’un rapide passage en prison. 
Un beau matin,  les curés découvrent qu’ils ont besoin d’un chauffeur sérieux.  Des chauffeurs sérieux, dignes de confiance et bien sous tous rapports,  il n’en existe pas sur le marché du travail.  Que faire ?  Il n’y a donc pas d’autre solution que de faire sortir Dunand de prison. 

En contrepartie d’une solide indemnisation financière à la charge du contribuable,  les curés créent une « association »  qui propose de prendre en charge la réhabilitation de Dunand.  (Pour les curés,  l’argent public,  c’est un peu comme leur propre argent.) 

Le prétexte invoqué est que Dunand en prison est un prisonnier modèle.  Pour ma part,  j’aurais plutôt pensé que puisqu’il était un prisonnier modèle,  c’était une bonne raison de le laisser,  en prison. 

Il est aussi logique de penser que,  lorsque l’on a la spécialité de Dunand,  la pratique en prison de cette spécialité ne doit pas être chose aisée. 
Alors qu’en liberté,  de surcroît sous la haute protection des curés,  le lucratif business,  business propre à asservir les hauts décisionnaires,  est l’enfance de l’art. 

En principe,  pour  « s’arracher »  proprement d’une prison,  il existe une solution simple.  Il suffit d’être plus dérangeant en prison qu’en liberté.  C’est une évidence,  Dunand connaissait. 


Un dommage collatéral 
Comme déjà évoqué dans cette affaire,  on note la mort d’un gendarme.  La version officielle est le suicide.  On ne rit pas !  C’est grave ! 
Chacun peut constater que dans ce genre d’affaires,  on se suicide beaucoup.  C’est une manie,  une habitude.  Un virus ou un gène,  c’est comme on veut !  Mais,  de toutes les façons,  cela se soigne.  Les hôpitaux psy.  sont là pour cela. 

Encore les mauvaises langues font observer que le gendarme n’avait aucune raison de se suicider.  Il était à la veille de déposer le dossier entre les mains du juge d’instruction.  Ces mauvaises langues prétendent même que le gendarme aurait été suicidé d’office.  Un peu comme un Préfet signe un placement d’office  (en psychiatrie). 

Pour ma part,  je serai plus nuancé.  Eh oui !  Même moi,  c’est possible ! 
Dans une affaire criminelle de cette nature,  une affaire criminelle orchestrée par les curés,  le suicide reste le seul vrai moyen pour protéger efficacement sa famille.  


source:

http://mondehypocrite.midiblogs.com/

 


POUR EN SAVOIR PLUS:

http://pedophilietue.wordpress.com/2009/11/03/disparus-de-lyonne-pour-qui-emile-louis-et-le-gendarme-jambert-ont-ils-paye/



 http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article1016


http://www.google.fr/rdr?sa=t&source=web&cd=9&ved=0CEwQFjAI&url=http%3A%2F%2Ftrafics-d-influences.com%2Fderniere_future_publication%2Fc292dbis_claude_dunan_dans_l27yonne.pdf&rct=j&q=dunand%20claude%20yonne&ei=BxOvTJafAoWclgf0uInXBA&usg=AFQjCNGPqCsTw6wBHgP44uPpTbFENwERtQ&cad=rjt

 

 

 

Qui a tué le gendarme JAMBERT ?

Qui a tué le Gendarme Jambert ? (Affaire Emile Louis - Yonne) 

Jeudi Investigation - Canal+
http://www.pedopolis.com/pages/les-affaires/2000-affaire-des-disparues-de-l-yonne/

 

Retour sur l'affaire "Kamal": Robes noires et ballets roses

karim-kamal
Karim Kamal


Au cabinet de Me Grattirola, dans le quartier des musiciens à Nice, on l’appelle «le monstre». A l’origine, le monstre, c’est un banal dossier de divorce. Un dossier qui a tellement grossi qu’il remplit désormais une pièce entière…
En janvier 1994, lorsque Miguel Grattirola a commencé à mettre le nez dans les querelles conjugales d’un de ses clients nommé Karim Kamal, ce jeune avocat spécialisé en droit civil était loin de se douter de ce qui l’attendait. Il ne pouvait soupçonner qu’il deviendrait un jour la bête noire des magistrats du palais de justice de Nice et l’accusateur dans une sombre affaire de ballets roses susceptible de mettre en cause une volée de robes noires.


Tout commence en juin 1993 par le divorce très conflictuel de Karim Kamal, 33 ans, d’avec Marie-Pierre Guyot, 35 ans. La mère obtient la garde de Lauriane, 4 ans. Le père, défendu alors par Me Pasquini, l’actuel ministre des Anciens Combattants, voit son droit de visite et d’hébergement réduit à quatre jours par mois. Jusque-là rien d’exceptionnel. Débutent les allées et venues ordinaires d’une enfant du divorce entre les domiciles de ses parents. Et une affaire qui empoisonne aujourd’hui les milieux judiciaires de la Côte d’Azur. Une affaire qui révèle non seulement le curieux fonctionnement des instances chargées de protéger l’enfance en danger, mais aussi l’existence probable d’un réseau de pédophilie impliquant des juges, des avocats et des policiers niçois ! C’est du moins ce qu’affirme un rapport accablant du Comité international pour la Dignité de l’Enfant (Cide), basé à Lausanne.


Retour en octobre 1993, soit quatre mois après le divorce du couple Kamal. Lauriane se plaint à son père. Elle dit que sa mère et le nouveau compagnon de celle-ci, Philippe D., la frappent. Karim Kamal a déjà remarqué des hématomes suspects sur le corps de sa petite fille. Un médecin généraliste constate que les bleus pourraient être la conséquence de sévices. Kamal porte plainte auprès du tribunal des enfants. Le mois suivant, en novembre, le docteur Santini-Malek, psychologue-expert commise par le juge des enfants, Mme Dorcet, rend ses conclusions. Elle conseille de «confier Lauriane à son père avec qui elle est plus sereine et plus sécurisée». En vain. La plainte de Karim Kamal est classée.


Comme le seront toutes celles qu’il déposera, par la suite pour «mauvais traitements et excitation à la débauche» en dépit de trois certificats médicaux et pas loin d’une dizaine d’expertises psychologiques particulièrement alarmantes. «Tu sais, ils me font des choses pas bien, Philippe et maman, explique Lauriane au docteur Gilles Suquet, médecin légiste et expert auprès des tribunaux, consulté par Karim Kamal. Philippe met son kiki dans la zézette à maman. Ils sont tout nus et ils me disent: “Regarde”! Philippe me dit: je vais te mettre quelque chose dans le cucul.» Au vu de cette première expertise, qui date de novembre 1993, Karim Kamal décide de solliciter la garde de son enfant.


Il ne sait pas encore le plus grave, que Lauriane a confié à sa grand-mère paternelle: Philippe la harcèlerait sexuellement et la contraindrait à participer à des «fêtes» avec des «gens méchants», portant des masques. Des «juges», insiste-t-elle, hommes et femmes, dont elle cite certains noms et qui la forceraient, elle et d’autres enfants, à leur «toucher le zizi». «J’étais horrifiée, se souvient Laetitia Kamal-Pasqualini, ancienne institutrice d’origine corse et épouse d’un professeur d’université marocain, aujourd’hui à la retraite. Ces révélations étaient pour moi tellement insoutenables que je lui ai demandé de se taire et de ne plus en parler.»


Me Miguel Grattirola, lui, prend immédiatement le sort de la petite fille au sérieux. Il récupère le dossier de Karim Kamal, après que celui-ci se fut fait débouter, début janvier 1994, de sa demande de garde. Pourquoi? Parce que quelques jours avant l’audience la petite s’est rétractée devant le juge des enfants de Nice: «C’est papa qui m’oblige à dire du mal de maman.»


Brutalement, l’étau judiciaire se resserre sur Karim Kamal. Le papa est poursuivi pour «subornation de témoin». Pourtant aucune confrontation de l’enfant avec ses parents, aucune contre-expertise psychologique n’ont jamais été organisées pour tenter de découvrir la vérité. «Tout se passait, comme s’il y avait une intelligence supérieure, qui organisait la privation des droits de cet enfant, dit aujourd’hui Me Grattirola. Dans les cas de maltraitance, les textes permettent d’agir de toute urgence pour protéger l’enfant et le placer dans un cadre indépendant de toutes pressions. Or, pour Lauriane, personne ne bougeait. Les appels au secours du père étaient systématiquement ignorés.»
Lauriane habite toujours chez sa mère en ce 2 avril 1994 quand Karim Kamal apporte à Me Grattirola le certificat établi par le Professeur Quatrehomme. Ce médecin légiste de renommée internationale constate pas moins de quinze hématomes «compatibles avec des coups» sur le corps de Lauriane. Il confirme par ailleurs la vraisemblance de ses propos concernant des abus sexuels commis sur elle par des adultes. Lauriane n’a pas encore osé reparler des «fêtes» en compagnie de «juges».


Ce 2 avril, donc, Miguel Grattirola décide d’écrire à René Salomon, président du tribunal de grande instance de Nice. L’avocat veut alerter le magistrat sur l’attitude incompréhensible de ses services. Résultat? Cinq jours plus tard, au mépris des règles de la profession, le bâtonnier de Nice, Me Capponi, intime à son confrère l’ordre d’abandonner la défense de Karim Kamal. Motif? Ce monsieur persiste à mettre en cause l’honorabilité des magistrats. «Devant le président Salomon qui, à mon plus grand étonnement, assistait à l’entretien, raconte Miguel Grattirola, le procureur de la République en personne, Paul-Louis Auméras, m’a menacé au cas ou je refuserais d’obtempérer, de me “poursuivre pénalement, et sous n’importe quel prétexte”.»


Privé de son défenseur, harcelé par les multiples plaintes en justice déposées par son ex-épouse et celles-ci, comme par hasard toutes suivies d’effets, Karim Kamal décide d’enlever Lauriane et de se réfugier aux Etats-Unis. Dès leur arrivée, mi-avril 1994, Kamal conduit sa petite fille chez une psychologue clinicienne réputée, Nicole Karman-Gilbert, qui se livre, durant six semaines, à une nouvelle expertise : l’enfant y réitère, cette fois officiellement, ses accusations contre les «méchants juges». Ainsi que l’y oblige la loi américaine, Nicole Gilbert fait une dénonciation auprès du département des mineurs. Karim Kamal obtient la garde de sa fille. Interdiction est faite à la mère d’approcher l’enfant. Est-ce la fin du calvaire de Lauriane? Eh bien non. Le 24 juin, munie d’un mandat d’arrêt international délivré à Nice contre son ex-mari et assistée d’un commando de dix personnes, dont le vice-consul de France à Los Angeles, Marie-Pierre Guyot récupère Lauriane de force et la ramène en France via le Mexique.


A Nice, dans les mois qui vont suivre, Karim Kamal sera successivement déchu de ses droits parentaux, condamné par défaut à six mois de prison ferme pour «dénonciation calomnieuse», plus un an pour «enlèvement d’enfant». De son côté, Me Grattirola qui a accusé – sans toutefois les nommer – certains magistrats de couvrir un réseau de pédophilie, voire d’y participer eux-mêmes, écope d’un an de prison avec sursis pour «outrage à magistrat». L’affaire aurait pu en rester là si un juge du tribunal des enfants de Grasse n’avait enfin décidé de faire son travail. Saisie en juin 1995 par les grands-parents Kamal, Marie-Agnès Murciano reprend l’enquête de zéro. Le tribunal des enfants de Nice refuse de lui transmettre le dossier de Lauriane qui croupit aux archives?


Qu’à cela ne tienne! Elle accumule les pièces à conviction, convoque nombre de témoins, y compris les médecins-experts qui jusqu’alors n’avaient jamais été entendus. Et huit mois plus tard, le 29 février dernier, elle rend sa décision: une ordonnance aux fins de placement provisoire de Lauriane dans un foyer de la DAMS, exécutoire dès le lendemain. Le foyer Inch’Allah de Cap-d’Antibes attend toujours l’enfant. Le 1er mars, Marie-Pierre Guyot a disparu avec sa fille sans laisser d’adresse. Et c’est au tour du juge Murciano de rencontrer quelques déboires. Elle devra patienter trois jours pour obtenir qu’un «avis de recherche» soit enfin lancé. Cela fait maintenant six semaines que la mère et l’enfant se sont évanouies dans la nature et qu’aucun mandat d’arrêt n’a été délivré. Tout paraît donc pour le moins bizarre dans cette méchante affaire. L’attention, d’abord, qu’ont semblé lui porter les deux plus hauts magistrats du TGI de Nice, son président et son procureur. Est-ce par fidélité à la mémoire de leur éminent confrère Jean-Louis Guyot, avocat général de la Cour de Cassation et père de Marie-Pierre, qui s’est mystérieusement suicidé il y a six ans? Inimaginable. Alors pourquoi cet attentisme criminel des services de protection des mineurs de Nice? Pourquoi s’est-on acharné à bafouer les droits d’un père inquiet, à juste titre, pour sa petite fille? Enfin, pour quelles raisons a-t-on cherché à museler un avocat défendant normalement la cause de son client? Parce qu’il crie la vérité? A toutes ces interrogations une seule réponse: mystère… Et les plus folles rumeurs qui courent dans les couloirs du palais. Mais le Cide, de son côté, ne s’est pas contenté de rumeurs. Les cas de deux autres enfants, dont le dossier semble avoir été traité avec la même indifférence par la justice niçoise, ont été soumis à ce très sérieux organisme suisse de protection de l’enfance. Il s’agit de Florian, 8 ans aujourd’hui, et Aurore, 10 ans, tous deux enfants du divorce, tous deux victimes d’abus sexuels dénoncés au tribunal de Nice, tous deux réfugiés actuellement avec leurs mères aux Etats-Unis. Lauriane, Florian et Aurore ne se sont, a priori, jamais rencontrés. Mais ils ont tous raconté la même histoire aux psychologues américains: ces parties fines auxquelles ils étaient conviés, en compagnie d’autres enfants et d’adultes nus et masqués, parmi lesquels les fameux «juges».


C’est dans un climat pestilentiel pour le petit milieu judiciaire de Nice que le nouveau procureur de la République, Jean-Jacques Zirnhelt, a pris ses fonctions au mois de novembre. Il semble que ce procureur se soit résolu à taper du poing sur la table. Fin décembre il a diligenté, auprès du SRPJ de Marseille, l’ouverture d’une enquête préliminaire afin de vérifier l’existence d’un prétendu réseau de pédophiles. Mais pour bon nombre d’observateurs locaux, cette décision n’est qu’un effet de manche. «D’ici à trois mois l’enquête sera classée, dit un journaliste niçois. Je doute qu’on apprenne quoi que se soit. Nice est la ville où les hommes politiques, les flics et les magistrats font les carrières les plus longues. Tout le monde se connaît et se tient par la barbichette.» Ce sont peut-être les Suisses qui mettront le pied dans la fourmilière. D’ici à la fin de cette semaine, le Cide va saisir le garde des Sceaux pour «dysfonctionnement de la justice». Jacques Toubon sera ainsi contraint de demander une enquête de l’Inspection générale des Services de Justice. Les «méchants» seront démasqués. A moins que cette sale affaire de moeurs ne soit définivement couverte, comme le pense un grand avocat du barreau de Nice, par le «secret d’Etat».

Auteur: Sylvie Véran
Le Nouvel Observateur


La justice américaine accorde l’asile politique à Karim Kamal et met en cause la justice niçoise dans une affaire de réseau pédosexuel.


Après quelques péripéties de procédure, la justice américaine vient d’entériner l’asile politique accordé à Karim Kamal. C’est la première fois que la justice fédérale octroie ce statut de réfugié à un citoyen français…


Selon le juge américain Otaha, ” M. Kamal a été poursuivi et persécuté “, lui, sa famille et son avocat pour ” avoir combattu la corruption et l’absence de poursuites par des fonctionnaires contre la pornographie et la pédophilie qui étaient perpétrés par des fonctionnaires de haut rang “.


Dans le collimateur du juge d’outre-Atlantique, ” le système judiciaire niçois (qui) a agi contre M. Kamal, du haut jusqu’au bas de la pyramide “. Le jugement précise : ” on a dénié à ce particulier ce que n’importe qui décrirait comme un procès normalement exigible… De même que l’on a mis en place des circonstances susceptibles de rendre possible des poursuites contre lui, sa famille et son avocat. Poursuites qui ont d’ailleurs eu lieu… “


L’affaire est complexe et douloureuse. En 1993, la petite Lauriane, quatre ans, confie à son père que sa mère (le couple est divorcé) l’emmène dans des ” soirées ” au cours desquelles elle est victime, avec d’autres enfants, de violences sexuelles perpétrées par un groupe d’adultes. L’enfant cite plusieurs noms de notables et, parmi eux, ceux de plusieurs magistrats et d’un avocat. Plusieurs expertises et des certificats accréditent les propos de Lauriane.


Mais, lorsque le père, Karim Kamal, porte plainte, tout se retourne contre lui. Son avocat est convoqué par le bâtonnier de Nice, le 7 avril 1994. Me Miguel Grattirola nous raconte la suite : ” pour tout avocat, le bureau du bâtonnier, c’est un sanctuaire où il se sent protégé de la magistrature. Je suis arrivé dans le bureau, et j’ai la surprise de me trouver face au procureur et au président du tribunal de grande instance. Le procureur m’a dit : “c’est simple, ou vous lâchez le dossier Kamal, ou je vous poursuis pénalement”. J’étais sidéré. Je lui ai demandé : ” pour quels motifs ? “. Il m’a répondu : “Je me fais fort de les trouver !” ” Et Me Grattirola, aujourd’hui inscrit au barreau de Papeete à Tahiti, d’ajouter : ” je reste fasciné par la débauche de moyens et d’énergie qui ont été utilisés pour étouffer l’affaire Kamal “.


Refusant de se soumettre, l’avocat sera effectivement poursuivi, suspendu et, entre autres, condamné pour ” outrage à magistrat “. Sanctions qui seront ultérieurement annulées par la cour de cassation.


Harcelé par les procédures et privé de son avocat, Karim Kamal choisit de fuir avec sa fille aux USA, en avril 1994, date à laquelle il a demandé l’asile politique pour eux deux. La mère, Marie-Pierre Guyot, a immédiatement engagé une procédure pour récupérer sa fille. Ce que les autorités américaines lui ont refusé, les expertises diligentées aux USA confortant les déclarations de l’enfant. Ce qui ne l’a pas empêché d’enlever Lauriane aux États-Unis, avec le concours… de deux diplomates français ! Le juge Ohata stigmatise ce kidnapping commis ” en sachant pertinemment qu’une juridiction américaine avait interdit le départ de l’enfant en vue d’assurer sa protection dans un lieu sûr “.


Karim Kamal exilé, est déchu, en France, de son autorité parentale en dix jours. Un record ! Les condamnations pleuvent sur lui : six mois de prison pour dénonciation calomnieuse, un an pour tentative d’enlèvement, un an pour enlèvement. Plus un an pour subornation de témoin : on lui reproche d’avoir soufflé à Lauriane les accusations qu’elle a formulées.


Au total, un amoncellement de procédures qui avait amené l’actuel procureur de la République, à Nice, Éric de Montgolfier, à dénoncer, fin 1999, devant le Conseil supérieur de la magistrature, ” de curieuses stratégies judiciaires ” dans ” un climat particulier “. Et notamment celles initiées par le juge Renard. Ce magistrat, dont le nom avait été cité par la petite Lauriane comme participant aux ” soirées fines “, avait néanmoins instruit le dossier. Une violation flagrante des règles juridiques. Un juge ne saurait instruire un dossier dans lequel son nom risque d’apparaître. L’affaire aurait dû être dépaysée.


Circonstance aggravante, le juge Renard avait ouvert un dossier ” bis ” pour écarter la constitution de partie civile de la famille Kamal, et laisser cette dernière dans l’ignorance du non-lieu qu’il avait rapidement rendu. Les Kamal ont donc été privés, par un stratagème, de leur droit de faire appel.


Le juge Renard, déjà mis en cause dans une autre affaire  refuse toute interview. Si l’on se réfère à ses dernières déclarations publiques, l’affaire Kamal se résumerait, pour lui, à ” une banale et sordide affaire de divorce “. Il estime par ailleurs ” avoir fait son boulot ” sous l’autorité et le contrôle du procureur de l’époque. La mère de Lauriane, Marie-Pierre Guyot a refusé de répondre à nos questions. Son avocat, Me Delrio nous a déclaré n’avoir aucun commentaire à faire sur la décision de la justice américaine : ” je n’en ai pas connaissance. Je n’en ai lu que quelques extraits dans la presse. Et puis, il s’agit d’une procédure autonome dont nous ne sommes pas partie. Elle concerne les autorités françaises… “


Des autorités qui sont restées jusqu’ici très discrète… Selon Me Delrio, les nombreuses condamnations de Karim Kamal en 1994 puis en 1996, démontrent que la justice française a bien fonctionné et qu’elle a estimé que les accusations formulées par Karim Kamal n’étaient qu’” un tissu d’inepties “. Il ajoute que ” la France n’a pas de leçon à recevoir en matière de droits de l’homme, de la part du pays de la chaise électrique “.


Dès 1994, le ministère de la Justice, en France, avait eu connaissance du sort réservé à la famille Kamal. Les anomalies présumées, dans ce dossier, ne l’ont pas fait réagir. Même inertie, après que le procureur Éric de Montgolfier les ait soulignées devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), en 1999. La chancellerie, si prompte à traduire certains magistrats gênants devant la chambre disciplinaire du CSM, a ignoré superbement les dysfonctionnements dénoncés par le procureur de Nice.


Pour Me Dalila Kamal-Griffin, soeur et avocate de Karim Kamal, que nous avons rencontrée, la décision américaine ouvre une seconde phase dans ce combat débuté en 1994 : ” nous allons demander au gouvernement français la libération de ma nièce, qui doit désormais être considérée comme une prisonnière politique “. Lauriane, douze ans aujourd’hui, n’a pas vu son père depuis sept ans.


L’affaire, extrêmement embarrassante pour la France, met en cause l’espace judiciaire niçois, au moment où le procureur Éric de Montgolfier affiche sa volonté de démanteler les réseaux d’influences qui, selon ses constatations, entravent le cours normal de la justice, le long de la Promenade des Anglais.


Entendu vendredi dernier comme témoin, dans un procès en diffamation en rapport avec l’affaire Kamal, Éric de Montgolfier a déclaré devant la 17e chambre correctionnelle à Paris : ” je n’ai pas de conviction sur le fait qu’il y ait ou non des magistrats pédophiles. Mais les anomalies de procédure ont mis de l’eau au moulin de ceux qui voulaient répandre ce genre de rumeurs. Un avocat s’est vu intimer l’ordre de se dessaisir d’un dossier parce qu’il impliquait un magistrat. Un plaignant a été désigné comme suspect. Des accusés ont été traités comme des victimes. Une déchéance d’autorité parentale a été décidée dans des conditions étonnantes. Ce dossier est ce qu’il y a de plus exemplaire dans ce qu’on a pu appeler les dysfonctionnements au sein du tribunal de Nice… “


Éric de Montgolfier insiste : ” il faut que nous sachions : y a t-il oui ou non des pédophiles au sein du tribunal de Nice ? ” D’aucuns interpréteront ces propos comme une volonté de rouvrir l’affaire Kamal en France, si des éléments nouveaux apparaissent.


Paradoxalement, la décision américaine tombe à point nommé pour conforter le procureur de la République, dans sa détermination à faire respecter le droit, dans l’esprit et dans les formes. Fusse au prix d’un sacré coup de torchon sur la Baie des Anges.


Serge Garde
8/06/2001

source:
http://pedophilietue.wordpress.com/2009/11/07/nice-1994-affaire-kamal-robes-noires-et-ballets-roses/

 

Retour sur l'affaire "Arche de Zoé"



L’Arche de Zoé : qu’en pensent les Tchadiens ?par Stéphanie Plasse




 

Au lendemain du retour en France des six membres de l’Arche de Zoé condamnés à huit ans de travaux forcés, pour enlèvement d’enfants, le Tchad s’interroge sur cette affaire. La population tchadienne oscille entre diabolisation et complaisance vis-à-vis des Français et de la justice tchadienne. Afrik fait le point sur ce dossier qui fait beaucoup parler de lui.

 

Vendredi dernier, les six Français de l’association française l’Arche de Zoé, condamnés à huit ans de travaux forcés par la Cour Criminelle de N’Djamena, étaient rapatriés vers la France pour y purger leurs peines. Au lendemain de ce transfert, la population tchadienne s’interroge sur le procès et le transfèrement éclair de ces « pieds nickelés ». Ainsi peut-on lire dans la presse tchadienne de nombreuses déclarations à propos de cette affaire. Les membres de l’ONG sont tour à tour taxés de « héros » ou de « mythomanes » au service de l’impérialisme français. Il semblerait que la population oscille entre les deux points de vue. Pour preuve, la réaction dans le journal en ligne Ialtchad d’un étudiant, samedi dernier. « A l’annonce du verdict, deux sentiments se sont heurtés à ma vue, le premier nationaliste et populiste empreint d’une satisfaction instantanée puis une sensation de compassion vis-à-vis des membres de l’association », déclare t-il. Un sentiment ambigu que le lecteur explique par « la manipulation médiatique et judiciaire de cette affaire ».

 

La justice tchadienne dans la ligne de mire

 

Suite au procès éclair qui n’a duré que cinq jours, des zones d’ombre persistent. La Cour Criminelle n’a fait aucune mention sur de la responsabilité des gouvernements tchadien et français alors que pourtant, lors de la procédure, plusieurs journaux comme le Canard Enchaîné avaient apporté la preuve de l’implication du Ministère français des Affaires étrangères. Beaucoup reprochent alors à la justice tchadienne d’avoir commis des vices de forme et de ne pas avoir voulu imposer sa souveraineté judiciaire face aux pressions qui l’accablait. « Nous savons très bien que les salles d’audience (au Tchad) ne sont que de vastes châteaux de sable » explique l’étudiant sur Ialtchad précisant que « la justice tchadienne n’a jamais existé » et qu’« elle représente la tragédie de l’Etat ». Une opinion partagée par le député de l’opposition Ngarlejy Yorongar, interrogé par Afrik, qui a porté plainte jeudi dernier contre la justice tchadienne pour vice de forme. Il accuse la Cour criminelle de N’Djamena d’avoir auditionné les prévenus un jour non ouvrable, le dimanche, sans réquisitions préalables, ce qui rendrait, selon lui, le verdict caduque. Mais tous ne sont pas aussi véhéments. Abia Maal, dans le journal tchadien Ialtchad daté du 21 décembre dernier, « félicite la Cour Criminelle de N’Djamena ». « La justice a fait preuve d’une maturité certaine », explique t-il, ajoutant que « ce verdict à l’encontre des mythomanes de l’Arche de Zoé a été très pondéré, voire clément ».

 

L’ingérence de la famille Sarkozy

 

Au regard des témoignages, un seul point semble mettre tout le monde d’accord, l’ingérence du président français Nicolas Sarkozy. « J’irai chercher ceux qui restent quoiqu’ils aient fait ». Cette déclaration de M. Sarkozy prononcée le 6 novembre 2007 avait suscité la colère chez la population qui avait manifesté. Aujourd’hui encore, elle ne cesse de marquer les esprits et fait jaillir de nouvelles interrogations. Le rôle du frère cadet du chef de l’Etat français, François Sarkozy, est interrogé. Dans une lettre adressée au président français datant du 30 décembre, visible sur Alwida, le député Ngarlejy Yorongar indique que la secrétaire de l’Arche de Zoé, Stéphanie Lefebvre, est la directrice de Paris Biotech Santé, une société biopharmaceutique dont François Sarkozy fait partie en tant que membre du comité d’évaluation. A la fin de sa lettre, le parlementaire tchadien arrive à la conclusion que l’Arche de Zoé aurait bénéficié de beaucoup de relations d’influence et de moyens techniques et financiers. Il semble bien que l’on n’ait pas fin d’entendre parler de cette affaire...

 

 

 

 

Lettre ouverte du député Tchadien Ngarléjy Yorongar à Nicolas Sarkozy

 


 

Ngarléjy Yorongar dit à Sarkozy d’avoir une autre approche de la Convention entre le Tchad et la France en matière de l’extradition.

 

Fédération, Action pour la République
Far/Parti Fédération) BP 4197 N’Djaména Tchad N°030/FAR/CEF/2007

 

Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy Président de la République
Objet : Votre déclaration du 6 novembre 2007

 

 

Excellence Monsieur,

 

« J’irai chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait » dites-vous. « Quoi qu’ils aient fait », en insistant pour être clair et bien compris. Vous narguez les Tchadiens qui sont à vos yeux moins que vos chiens, qui demeurent toujours des esclaves et qui ne méritent ni dignité ni respect comme les traitaient vos ancêtres.

 

Venez les chercher, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, puisqu’ils ont accompli des actes qui méritent la médaille d’honneur. Puisqu’ils n’ont enlevé et séquestré que des enfants nègres, bons pour les réseaux notamment des pédophiles, des voleurs d’organes humains, des proxénètes et des laboratoires d’expérimentation.

 

Nous savons ce qui vous fait présentement courir.

 

Vous paniquez depuis le jour où vos compatriotes dignes de la médaille d’honneur à leur décernée ont été arrêtés à Abéché. Mieux, après que vous ayez réussi à les kidnapper avec la complicité de M. Idriss Déby pour les ramener en France, alors qu’ils ont à peine été entendus par le Doyen des Juges d’instruction chargé de la procédure.

 

N’est-ce pas, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy, vous voulez étouffer cette affaire dans l’œuf pour éviter le déballage de vos protégés ?

 

En voici quelques raisons :

 

- Nous soumettons à votre sagacité, le dossier que nous a fait parvenir un de vos compatriotes :

 

- Rappelez- vous de ce rapport sur l’"Aide humanitaire, trafic d’enfants et terrorisme international" à l’OIPC-INTERPOL en 2004 publié depuis trois ans déjà sur l’Internet ! Voir également "Rapt international d’enfants"entre autres ! Votre frère cadet, François Sarkozy en plein dans le « merdier » !

 

C’est ce qui vous fait perdre la tête ces jours-ci.

 

« J’irai chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait » clamez-vous hier, 6 novembre 2007, à qui veut vous entendre. On ne peut que s’en féliciter.

 

Maintenant à quoi la précipitation de notre Napoléon du Troisième Millénaire est-elle due ?

 

Dr François Sarkozy, votre frère cadet est-il lié, aux Pieds nickelés de l’humanitaire pour que vous soyez aux toutes premières loges des dessous de la « lamentable équipée » de l’Arche de Zoé.

 

En effet, on en croit à la bonne presse, la secrétaire générale de l’Arche de Zoé, n’est autre que la très respectable Stéphanie LEFEBVRE, une vielle connaissance du M. Eric BRETEAU, initiateur de l’opération foireuse « Children Rescue » au Tchad. Les deux protagonistes se connaissent, dit-on, depuis 15 ans.

 

Or, Mme Stéphanie LEFEBVRE est la directrice adjointe de Paris Biotech Santé comme vient de le révéler le Journal chrétien. Et François Sarkozy, votre frère cadet, figure, avec Stéphanie LEFEBVRE, parmi les membres du Comité d’évaluation de ce prestigieux organisme voué à la recherche biomédicale et à la santé. On est émerveillé.

 

En effet, le parcours de votre frère est éloquent : M. François Sarkozy a été nommé vice-président du conseil de surveillance de « Bio Alliance Pharma » en janvier 2006.

 

Cet organisme dit Bio Alliance Pharma est une « société biopharmaceutique d’innovation, spécialisée dans le développement et la commercialisation de nouveaux produits thérapeutiques focalisés sur le cancer, les infections graves (VIH)... » peut-on lire en ligne.

 

C’est là un domaine que connaissaient bien les infirmières bulgares en Libye.

 

En parallèle, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, 47 ans, occupe depuis 2001 un poste d‘associé au sein d‘AEC Partners.

 

Qu’y fait-il ? Votre frère cadet y est très actif. La preuve, tout l’intéresse : le développement de stratégies marketing et médicales au niveau international, le management de projets et ressources, la prospection et la négociation de produits, la commercialisation de nouveaux produits et le management de la transition lors de fusions et réorganisations.

 

Pédiatre de formation, votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, est un bourreau de boulot ! Encore bravo. Avant cela, pendant la période 1990-2000, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, fut successivement directeur médical France pour Aventis Pharma et directeur médical et pharmaceutique France pour Hoechst Marion Roussel. Et, pendant trois ans, votre frère cadet, Dr François Sarkozy est, dans ses hautes fonctions pharmaceutiques,posté aux Etats-Unis. Félicitations ! Bravo ! Sachant qu’auparavant, Dr François Sarkozy est, chez Roussel-Uclaf, directeur du développement international, responsable du développement clinique international et chef de produit au niveau mondial pour les antibiotiques.

 

De 1983 à 1990, votre frère cadet, Dr François Sarkozy, a occupé un poste d‘assistant au sein du département de physiologie respiratoire à l‘AP-HP. Un partenaire attitré de Paris Biotech Santé (et de l’ArcheZoé ?). C‘est également au sein de l‘AP-HP que François Sarkozy a réalisé son internat en pédiatrie (Interne des Hôpitaux de Paris). Le Dr Sarkozy possède aussi un MBA obtenu auprès de l‘INSEAD, si l’on en croit Bio Alliance Presse le 5 janvier 2006 dans un communiqué de presse. Que fait exactement Bio Alliance Pharma où siège votre frère cadet Dr François Sarkozy ? La compagnie a développé des médicaments comme le Doxorubicin Transdrug® pour traiter des maladies décrites comme mille fois plus virulentes en Asie du Sud-est et dans l’Afrique sub-saharienne, si l’on prête foi à Boursorama. de

 

D’autre part, pour développer ces remèdes, la société a fait appel à des expérimentations sur des patients, comme, par exemple, pour le Loramyc, 540 patients sur 40 sites répartis entre les Etats-Unis, le Canada et l’Afrique du Sud, peut-on lire sur Smartbrief.

 

Coïncidence, Eric BRETEAU, ses coauteurs et complices de l’Arche de Zoé voulaient « évacuer » 10.000 orphelins du Darfour vers la France, le Canada et les Etats-Unis.

 

Quant à AEC Partners où siège votre frère cadet, Dr François Sarkozy, son plus riche client est le géant américain Pfizer, leader mondial de l’industrie pharmaceutique, spécialiste entre autre du traitement de la maladie d’Alzheimer, « Grande Cause nationale » de la République française en 2007.

 

ll n’y a bien entendu aucun rapport entre le fait que votre frère cadet, Dr François Sarkozy ait pour plus riche client le géantisme Pfizer et le fait que la maladie d’Alzheimer devienne grande cause nationale de la France après votre brillante élection à la tête de la France, ne me faîtes pas dire ce que je n’ai pas dit !

 

Au printemps, un petit pays africain géographiquement proche du Tchad, attaque devant la justice internationale le fameux Pfizer qui aurait « effectué en 1996 de façon illégale l’essai clinique d’un médicament appelé Trovan Floxacine sur 200 enfants atteints de méningite à méningocoque », selon de multiples sources au dessus de tout soupçon.

 

Selon Afrik.com, le géant américain aurait donc en 1996 « secrètement utilisé des enfants comme cobayes dans les tests d’un médicament ». 2,75 milliards de dollars d’indemnités sont réclamés à l’inventeur du Viagra, car « 11 enfants sont morts (5 ont pris le premier produit, 6 le second) et de nombreux autres ont subi des séquelles : surdité, paralysie, lésions cérébrales ou cécité », si l’on en croit Afrik.Com du 21 mai 2007, alors que c’est le très américain The Washington Post qui a déterré l’affaire.

 

Pour reprendre les termes du Journal chrétien, Parisbiotech, où bossent dur Stéphanie LEFEBVRE, secrétaire générale de L’Arche de Zoé et votre frère cadet, le Dr François Sarkozy, « n’est pas une histoire d’amateurs ; ils sont très professionnellement organisés et ne manquent pas de fonds et de soutiens en tout genre. Ils n’avaient donc aucun mal pour organiser et financer l’opération « d’évacuation » menée par l’ArcheZoé au Tchad ». de

 

Gilbert Léonard de constater dans les colonnes de l’organe de presse en question : La « petite » association « Arche de Zoé » semble avoir préparé cette opération avec beaucoup de relations d’influence et de moyens techniques et financiers. Fin de citation. Voilà, pour éclairer vos lanternes, l’extrait d’un dossier que m’a envoyé un de vos compatriotes pour me permettre de comprendre le pourquoi de votre agitation. Libre à vous de donner ordre à votre armée qui est séparée de la nouvelle prison que juste par une rue.

 

Permettez-moi, Excellence Monsieur Nicolas Sarkozy,de vous rappeler que vous passez complètement à côté de la convention entre la République du Tchad et la République Françoise. Vous avez une lecture erronée des dispositions de cette convention.

 

En effet, l’article 45 de cette convention relatif à l’extradition dispose sur les sujets à extrader que :

 

« 1)- Les individus qui sont poursuivis pour crimes ou délits punis par les lois des Parties contractantes d’une peine d’au moins un an d’emprisonnement.

L’extradition peut être refusée « si les infractions ont été commises en tout ou partie sur le territoire de l’Etat » (article 49, alinéa c)..

 

Pour le cas d’espèce c’est un crime contre l’humanité de ces enfants. Donc, impossible de les extrader, M. Nicolas Sarkozy.

 

Pour vous, des Français bon teint comme les Breteau ne doivent pas être emprisonnés et jugés par des juges « nègres juges tchadiens ».

 

 

Veuillez agréer, M. le Président, l’assurance de la fierté de M. Idriss Déby d’avoir un ami comme vous.

 

N’Djaména, le 7 novembre 2007
Le député Ngarlejy YORONGAR

 

 

Voir en ligne : http://mboangila.afrikblog.com/arch...

http://www.mdes.org/+Arche-de-Zoe-Lettre-ouverte-du+.html

 

 



à mettre en relation avec ceci:

http://www.ubest1.com/user/EoLine/video/19924

http://www.dailymotion.com/video/xcicsm_kouchner-accuse-de-trafique-d-organ_news

 

 

 

Que faisait Nicolas, Cécilia et François dans cette galère ?

Des citoyens français intoxiqués par la propagande atlantiste ont été convaincus qu’un génocide se déroulait au Darfour et qu’ils pouvaient sauver des enfants d’une mort certaine. Ils ont financé l’équipée de « l’Arche de Zoé » qui a tenté d’enlever des enfants au Tchad. Étrangement, lorsque la presse s’est emparée de cette affaire, le président Sarközy n’est pas venu au secours des enfants victimes, ni des familles d’accueil abusées, mais des voleurs d’enfants. Pour protéger qui ?

Réseau Voltaire

  
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La presse française ne manque pas un éditorial pour brocarder le président tchadien Idriss Déby qui a accusé sans retenue l’association humanitaire l’Arche de Zoé d’avoir tenté d’enlever des enfants pour satisfaire des pédophiles et se livrer à un trafic d’organes. Simultanément, elle loue le président français Nicolas Sarközy, qui s’est immédiatement déplacé au Tchad pour faire baisser la tension et rapatrier plusieurs prévenus.

L’ombre de Cécilia

Le Figaro s’est fait l’écho de la colère de la nièce d’un des bénévoles de l’Arche de Zoé incarcéré au Tchad : ce sapeur-pompier aurait été abusé par les dirigeants de l’association qui lui aurait fait croire que l’opération de sauvetage des enfants était patronnée par Cécilia Sarközy [1].

Mais le quotidien n’indique pas de quelle manière les dirigeants de l’Arche de Zoé avaient pu convaincre les bénévoles d’un tel patronage s’il n’existait pas.

Et si ce patronage était imaginaire, pourquoi le président Sarközy s’est-il cru obligé de monter immédiatement en première ligne ? [2]

Un Sarközy peut en cacher un autre

L’objet social de l’association l’Arche de Zoé est d’« intervenir en faveur des enfants victimes du tsunami du 26 décembre 2004, à Banda Aceh (Sumatra, Indonésie) pour leur permettre de retrouver des conditions de vie décentes par des programmes sanitaires, sociaux et éducatifs ; développer, mettre en œuvre et coordonner des programmes de réhabilitation de l’environnement familial et social de ces enfants ; développer tout programme en adéquation avec les besoins des enfants et de leur environnement de manière à favoriser le retour à l’autonomie, de façon plus générale ; mettre en œuvre toute action permettant de venir en aide aux enfants en difficulté, en détresse ou victimes de catastrophes naturelles ». Comme ne le laisse pas deviner cet énoncé humanitaire, l’association est une initiative d’un organisme semi-public français, Paris Biotech Santé. Celui-ci a été fondé conjointement par l’Université Paris-V Descartes, l’INSERM, l’École centrale de Paris, et l’ESSEC, et dispose de tous les agréments officiels nécessaires. Son objet est de soutenir des projets de création d’entreprises dans le domaine du médicament, des dispositifs médicaux et des services aux malades [3]. Paris Biotech Santé gère un immeuble de 3 200 m², dont 2 500 m² de laboratoires, à l’hôpital Cochin. Ces installations ont été inaugurées en grande pompe, il y a trois semaines par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, et le président de l’université Paris-V Descartes, Jean-François Dhainaut [4].

Il résulte de ce montage que la finalité ultime de l’Arche de Zoé est de tester des programmes sanitaires sur des enfants en difficulté dans le tiers-monde en vue de leur développement commercial.

Les liens organiques de l’Arche de Zoé et de Paris Biotech Santé sont attestés par l’avis de création de l’association publiée au Journal officiel de la République française du 2 juillet 2005. Il précise : « Siège social : 23, rue Hallé, 75014 Paris. Courriel : lefebvre.s@parisbiotech.org ».
Au demeurant, Stéphanie Dhainaut-Lefèbvre, contact légal de l’Arche de Zoé est aussi la directrice adjointe de Paris Biotech Santé et l’épouse du président de l’université.
En outre, l’Arche de Zoé est la déclinaison française de la Zoe’s Ark Foundation Inc. (154 A’Becket Street, Melbourne 3000, Victoria, Australie). Malgré le communiqué de la Fondation assurant n’avoir aucun lien avec l’association homonyme française, tous les responsables français sont membres de l’organisation-mère australienne, y compris Paris Biotech Santé qui figure parmi la liste fiscale en notre possession.

Contacté par téléphone, Paris Biotech Santé indique que seul son directeur, le professeur Olivier Amedée-Manesme, est habilité à répondre à la presse et que celui-ci n’est pas joignable. C’est dommage car il aurait été en mesure d’indiquer quel avis le Comité d’évaluation de Paris Biotech Santé a émis sur le programme Arche de Zoé ; un Comité d’évaluation où siège le docteur François Sarközy, médecin pédiatre. Contacté à son tour par téléphone, le secrétariat de François Sarközy nous assure qu’il transmet notre question et nous rappelera.

François Sarközy est politiquement proche de son frère aîné, le président Nicolas Sarközy, au point que celui-ci, lorsqu’il était maire de Neuilly et ministre de l’Intérieur, l’avait fait nommer médiateur dans le conflit social de l’hôpital américain de Neuilly [5].

Le Figaro le présentait au lendemain de l’élection présidentielle comme l’une des 100 personnalités qui compteraient désormais « au coeur de la future équipe de France » [6]. Le média sarközyste (excusez le pléonasme) précisait : « Ce pédiatre de 48 ans, vice-président du Conseil de surveillance d’une société de biopharmaceutique, s’est beaucoup rapproché de son grand frère Nicolas lors de la campagne, notamment à l’occasion de séjours brefs mais studieux dans la maison de François, en Provence. » De son côté, Le Nouvel Observateur indique : « Autant Nicolas Sarkozy entretient des relations orageuses avec son frère aîné Guillaume, un temps vice-président du Medef, autant il se sent proche de François, un pédiatre devenu manager. C’est chez lui que Sarkozy a reçu ses amis, le soir de son discours “fondateur” du 14 janvier, et c’est dans sa maison du Midi qu’il s’est parfois réfugié pendant la campagne » [7]. Le Monde note : « Le frère cadet de M. Sarkozy a été beaucoup vu au cours de la campagne. C’est chez lui, dans sa maison des Alpilles, que l’ex-ministre a passé de nombreux week-ends ces derniers mois. En l’absence de Mme Sarkozy - qui n’a été officiellement présente au côté de son mari que le 14 janvier et le 22 avril, et enfin dimanche 6 mai sur le podium dressé place de la Concorde, à Paris, au soir de la victoire -, il a symbolisé une présence familiale autour du candidat. Interrogé un jour sur le sens de sa présence, François Sarkozy, soucieux de lever toute ambiguïté, avait précisé : “Je ne le soutiens pas, je l’accompagne”. » [8]

François Sarközy est aussi une personnalité influente des médias. Ainsi Libération lui a attribué un rôle dans l’éviction de Robert Namias de la direction de TF1 au lendemain de l’élection présidentielle [9].

À la rubrique « François SARKÖZY de NAGY-BOCSA », le Who’s Who in France indique : « Interne des Hôpitaux de Paris en pédiatrie (1983-85 et 1987-89), Assistant au laboratoire de physiologie respiratoire de l’hôpital Trousseau à Paris (1989-90) ; aux laboratoires Roussel-Uclaf : Chef de projet international pour les antibiotiques (1990-93), Directeur du développement clinique international (1994-95), Responsable du développement international (1995) ; au groupe Hoechst Marion Roussel : Vice-président, Directeur de la gestion du portefeuille et des projets en développement international à Bridgewater (États-Unis) (1996-98), Directeur médical et pharmaceutique pour la France (1998-99) ; Président-directeur général du Centre international de toxicologie (1998-99) ; Directeur médical pour la France à Aventis (1999-2000), Associé du Cabinet de conseil en stratégie et en organisation devenu AEC Partners (depuis 2001), Président d’AEC Partners Inc. (depuis 2006) ; Vice-président, Membre du conseil de surveillance de BioAlliance Pharma (depuis 2005) »

Bio Alliance Pharma termine ses expérimentations humaines pour le lancement de médicaments luttant contre des maladies opportunistes du cancer et du HIV, Loramyc, Lauriad et Transdrug [10].

Le monde étant petit, en 2006, le principal client de François Sarközy à AEC Partners est le syndicat français de l’industrie pharmaceutique (LEEM), lequel emploie aussi Stéphanie Lefebvre de Paris Biotech Santé et de l’Arche de Zoé, via LEEM-Recherche.

Le président Idriss Déby ne s’est certainement pas exprimé à la légère. Le rapatriement des journalistes et des hôtesses de l’air impliqués dans cette opération a dû être chèrement négocié. Au demeurant, le Tchad, en traduisant en justice les responsables de l’Arche de Zoé, conserve un moyen de pression non-négligeable sur le président français.

 

[1] « La nièce d’un des Français détenus dénonce les mensonges de l’association », par Angélique Négroni, Le Figaro, 3 novembre 2007.

[2] « Nicolas Sarkozy en première ligne dans l’affaire de l’Arche de Zoé », AFP, 4 novembre 2007.

[3] « Paris Biotech : un cocon protecteur pour jeunes entreprises de la santé », AFP, 3 octobre 2006.

[4] « Inauguration de la pépinière d’entreprises Paris Santé Cochin », AFP, 17 octobre 2007.

[5] « Fin de la grève du personnel de nuit à l’Hôpital américain de Neuilly » et « Accord direction/personnel de nuit à l’Hôpital américain de Neuilly », AFP, 17 et 28 février 2006.

[6] « Les 100 noms qui vont compter » par Yves Derai, Le Figaro, 12 mai 2007.

[7] « Aujourd’hui, ce sont eux qui incarnent la fameuse "rupture" - Les 100 de Sarkozy », par Hervé Algalarrondo, Le Nouvel Observateur, 10 mai 2007.

[8] « Eux aussi ont fait gagner Sarkozy », Le Monde, 8 mai 2007.

[9] « ...Des rides, et c’est pas fini » par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, Libération du 22 mai 2007.

[10] « BioAlliance Pharma Names Francois Sarkozy as Vice-Chairman of its Supervisory Board ; Healthcare Industry Professional Brings Further Operational and International Experience to Specialty Pharma Company », Business Wire, 5 janvier 2006.

SOURCE:
http://www.voltairenet.org/Arche-de-Zoe-que-faisaient-Nicolas

 

 

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