ReOpenDutroux
Retour sur l'affaire "Casa Pia" (Portugal)
http://www.youtube.com/watch?v=Q6UGHziKWa4
http://www.youtube.com/watch?v=YQllqcUovbw
PEDOPHILIE - Ils répondaient de 826 crimes d'abus sexuels...
L’affaire Casa Pia, du nom de cette institution publique accueillant des jeunes et des enfants en difficulté, a été jugée ce vendredi à Lisbonne. Au final six des sept accusés ont été reconnus coupables par le tribunal de première instance et condamnés à des peines de prison de 5 à 18 ans pour quelque 826 crimes d’abus sexuels commis sur 33 mineurs.
L'ancien chauffeur et jardinier de la Casa Pia, Carlos Silvino, qui répond à lui seul de plus de 600 crimes d'abus sexuels et incitation à la prostitution, a été condamné à dix-huit ans de prison. Les autres accusés parmi lesquels un ancien présentateur vedette de la télévision portugaise, un ancien responsable de l’institution, un ex-ambassadeur, un avocat et un médecin ont été condamnés à des peines de prison de 5 ans et 9 mois à 7 ans. Seule la propriétaire d'une maison du sud-est du Portugal où, selon les victimes, se tenaient des «orgies», a été acquittée.
A la lecture des peines, les victimes se sont serré les mains en guise de victoire. Au total, près de 1.000 témoins et experts ont été entendus au cours de l’instruction de ce scandale qui a éclaté en 2002, avec le témoignage d'un interne de la Casa Pia. Le Portugal a alors découvert avec effroi que cette institution qui recueillait des orphelins, des handicapés et des enfants défavorisés était le théâtre de violences sexuelles depuis 25 ans.
http://www.20minutes.fr/monde/593094-monde-casa-pia-six-des-sept-accuses-condamnes
L’Affaire de la Casa Pia (la Maison pieuse) a éclaté en novembre 2002, lorsqu’un des anciens pensionnaires, Fabio Cruz, un jeune garçon de 16 ans, s’est confié à la journaliste Felicia Cabrita et a raconté son histoire dans l’hebdomadaire portugais Expresso. Son témoignage a été le départ d’une avalanche de révélations faites par des anciens pensionnaires se déclarant tous victimes.La Casa Pia est une institution caritative publique de renom, un foyer de jeunes orphelins et d’enfants défavorisés, fondé en 1780, et qui gère dans tout le pays une dizaine de centres qui accueillent environ 4 600 mineurs. C’est avec effroi que les Portugais ont ainsi découvert que durant près de trente ans, 128 enfants (mars 2003), dont la majorité étaient orphelins, mais aussi sourds et muets ou même handicapés mentaux, auraient été abusés dans l’indifférence des directeurs de l’école et des autorités publiques.
Il s’agit du plus gros scandale de mœurs jamais connu au Portugal depuis la Révolution des Œillets en 1974. Plusieurs noms de personnalités ont été cités parmi les adultes impliqués dans ce vaste réseau de pédomanes, organisé par un ancien gardien de l’école, Carlos Silvino, alias Bibi. D’après l’accusation, celui-ci choisissait ses victimes « parmi les enfants spécialement vulnérables, en manque d’affection et sans références parentales masculines ».Le lundi 29 décembre, le procureur général de la République, José Souto Moura, a accusé formellement dix hautes personnalités d’avoir commis des « violences sexuelles sur enfants et d’exercer la prostitution de mineurs ». Parmi les inculpés figurent : des stars du show-biz, dont l’humoriste Herman José et le présentateur vedette, Carlos Cruz, 62 ans, qui devait être l’égérie du Portugal à la Coupe d’Europe de football de 2004. Il avait déjà été inquiété pour des faits similaires dans les années 1980 : on avait à l’époque retrouvé chez lui des cartons à chaussures pleins de photos d’enfants, mais ces pièces à conviction avaient mystérieusement disparu et les choses en étaient restées là.
Carlos Cruz sortant du tribunal
Des notables comme l’archéologue Francisco Alves et le médecin Ferreira Diniz, connu du grand public pour avoir animé une émission quotidienne sur la radio catholique Radio Renascença, et qui aurait fait subir des examens aux enfants de la Casa Pia, afin de s’assurer qu’ils ne souffraient pas d’infections vénériennes avant leur introduction dans le réseau de ces pédomanes de la haute société.
Un dignitaire de la haute diplomatie, l’ancien ambassadeur Jorge Ritto, pour lequel, dans sa résidence, auraient été organisées des orgies au cours desquelles des enfants de la Casa Pia étaient livrés par Bibi à des notables.
L’ancien ministre du Travail et de la Solidarité et actuel député socialiste Paul Pedroso, 38 ans, très populaire pour avoir introduit le RMI au Portugal.
Des anciens élèves ont évoqué d’autres orgies pédophiles qui se seraient déroulé dans une villa tranquille de l’Alentejo où Bibi les emmenait et où une soixante de personnes auraient participé.
Carlos Silvino dit "Bibi"
Les personnalités impliquées étaient toutes connues pour leurs opinions de gauche, or la pédocriminalité n’épargnant, à priori, aucun camp politique, les proches des accusés ont utilisé cette particularité du dossier, pour crier au complot politique et sont allés jusqu’à accueillir le député Paulo Pedroso comme un héros au Parlement, lorsqu’il a été remis en liberté provisoire. Selon Pedro Namora, ancien de la Casa Pia, aujourd’hui, avocat réputé, et qui coordonne le réseau des anciennes victimes : « dès que des notables ont été mis en cause, les politiques ont découvert qu’il fallait réformer le Code pénal et renforcer la présomption d’innocence. Ils sont vite passés des droits de l’enfant à celui des accusés. Et ils ont oublié les victimes ».
En fait, aucun des contrôles sociaux n’a fonctionné, ni aucune enquête de police, or le pouvoir connaissait depuis longtemps les éléments suivants :
En 1975, déjà dénoncé par des professeurs de la Casa Pia pour « pratiques pédophiles », Bibi est interrogé par la police avant d’être relâché.
En 1982, la secrétaire d’État à la Famille Teresa Costa Macedo, donne l’alerte, en fournissant dans un rapport des preuves d’actes de pédomanie au sein de la Casa Pia, mais son rapport est classé sans suite. Elle accuse aujourd’hui Antonio Eanes (président de la République entre 1976 et 1986), d’avoir fermé les yeux. La police judiciaire a récemment reconnu que ces documents ont été détruits en 1993.
En 1989, le même Bibi est expulsé pour « pratiques pédophiles », mais sera réintégré deux ans plus tard par une décision de justice.
Un reporter de la chaîne de télévision SIC commente : « Cela fait longtemps que les gens savent ce qui se trame dans la Casa Pia. Le scandale a été étouffé grâce à la complicité de hauts responsables de l’État ».
Teresa Costa Macedo
José Antonio Saravaia, chroniqueur vedette de l’hebdomadaire expresso a commenté ainsi : « Cela va être dur d’avoir à nouveau confiance envers les autorités de notre pays. Le malaise s’est installé dans toute notre société ».Le président portugais, Jorge Sampaio, a promis que la justice serait appliquée « les yeux fermés » dans cette affaire qui secoue depuis novembre 2002 le Portugal : « Il faut que la justice se fasse, qu’on aille jusqu’au bout et que cette tragédie qui a perduré pendant vingt ans soit effectivement jugée pour que tous puissent respirer ». Quoi qu’il en soit, beaucoup de personnalités ne seront jamais inquiétées, car, prescription oblige, les juges ne s’attachent qu’aux faits commis depuis 1995.
Pedro Namora
CHRONOLOGIE
Septembre 2001 : Paula Cruz porte plainte pour le viol par sodomie de son fils Fabio Cruz à l’âge de 9 ans, par un homme à tout faire de la Casa Pia, Carlos Silvino, alias Bibi, âgé de 46 ans.
25 novembre 2002 : Fabio Cruz, ancien pensionnaire de la Casa Pia raconte son histoire dans l’hebdomadaire portugais Expresso. Son témoignage est le départ d’une avalanche de révélations faites par des anciens pensionnaires se déclarant toutes victimes.
Le chauffeur de la Casa Pia, Carlos Silvino, est arrêté. L’homme, connu sous le surnom de Bibi, se serait rendu coupable d’une trentaine d’actes de violence sexuelle sur des mineurs. Il aurait aussi livré des enfants à de riches clients - une pratique qui remonte à plus de trente ans selon certaines victimes.
22 mai 2003 : Arrestation de Paulo Pedroso, ancien ministre du Travail et de la Solidarité, député socialiste et numéro deux du PS. La consternation de l’opinion publique se transforme alors en un profond malaise politique et moral. Suite à cette arrestation de Paulo Pedroso, plusieurs responsables socialistes crient au complot et à la calomnie.
Paulo Pedroso
29 mai 2003 : Le président de la République, Jorge Sampaio, fait une déclaration solennelle pour se porter garant devant le pays du bon fonctionnement des institutions.
4 juin 2003 : Le secrétaire général du PS est à son tour convoqué par la justice portugaise pour avoir tenté de faire obstruction à l’enquête sur la responsabilité de Paulo Pedroso, ce qui a amené les socialistes à jouer profil bas.
Début juin : arrestation de six autres personnalités de la société portugaise.
1er septembre 2003 : Les avocats de six des treize inculpés ont déposé un recours contre le juge en charge du dossier, Rui Texeira, accusé de partialité, car ce magistrat aurait porté atteinte aux droits de la défense en décidant que la confrontation entre les inculpés et une trentaine de victimes - toutes mineures - se ferait par vidéo interposée. Demande de dessaisissement rejetée par la chambre d’appel de Lisbonne.
13 septembre 2003 : L’hebdomadaire Expresso révéle que dans les années 1970, des employés de la compagnie audiovisuelle publique, la RTP, auraient filmé des viols sur des mineurs de la Casa Pia, et auraient revendu certains enregistrements à l’étranger.
À l’automne 2003, une « marche blanche », a été organisée à Lisbonne pour canaliser l’émotion qui avait submergé la population. La nouvelle directrice de Casa Pia, Catalina Pestana, s’est, à cette occasion résolument placée du côté des élèves en déclarant : « Je n’ai pas fait la révolution des œillets en 1974 pour arriver à un tel scandale ! ». Acclamée par la foule, elle a réclamé « justice pour les enfants ! » et elle apporte toute l’aide nécessaire aux autorités de police, rompant ainsi avec l’habitude complice qui conduit souvent un responsable à tenter d’étouffer ou de « régler le problème en interne », afin de ne pas ternir l’image de l’institution.
19 octobre 2003 : Début du procès à huis clos de l’ancien chauffeur et gardien de l’école, Carlos Silvino, alias Bibi.
28 octobre 2003 : Après avoir été reporté à deux reprises, nouveau rebondissement lorsque l’avocat de Carlos Silvino, alias Bibi, a réclamé le remplacement du magistrat qui préside le collectif de juges en charge du procès. Cette demande entraîne « une suspension du procès jusqu’à ce que la cour se prononce » sur cette question.
Lundi 29 décembre 2003 : Le procureur général de la République, José Souto Moura, a accusé formellement dix hautes personnalités d’avoir commis des « violences sexuelles sur enfants et d’exercer la prostitution de mineurs ».
5 mai 2004 : Carlos Cruz, 63 ans, présentateur vedette de la télévision portugaise, en détention préventive depuis février 2003, et l’un des dix présumés pédophiles de l’affaire Casa Pia a été placé en résidence surveillée par une cour d’appel et a retrouvé la liberté jusqu’au procès. Il reste inculpé formellement de 9 chefs d’accusation différents, notamment pour abus sexuel sur enfants et relations avec un adolescent. Sur les 10 accusés, deux sont encore en détention préventive.
16 juin 2004 : La cour d’appel de Lisbonne ayant décidé au début de mois de cesser les poursuites contre l’ex-ministre socialiste de l’emploi Paulo Pedroso, le célèbre présentateur de télévision Herman José et l’archéologue Francisco Alves. Le ministère public et les victimes ont fait appel de la décision alors que selon eux, il existe de «forts indices» permettant de les juger. Paulo Pedroso était accusé de 23 crimes d’abus sexuels sur des mineurs de l’institution publique Casa Pia.
10 août 2004 : Le directeur de la police judiciaire portugaise a présenté lundi sa démission, dans le cadre d’une affaire d’enregistrements qui auraient été volés à un journaliste enquêtant sur le scandale pédophile de la Casa Pia.
25 novembre 2004 : Ouverture du procès de l’affaire au tribunal de Boa Hora. La demande d’assistance judiciaire pour les frais du procès, que Paula Cruz avait déposé a été refusée : avec 197 euros de pension par mois comme seule ressource, elle n’a pas démontré, lui a-t-on répondu, qu’elle n’a pas les moyens d’y faire face.
Lorsque le présentateur Carlos Cruz a été inculpé, une manifestation de téléspectateurs a eu lieu devant le siège de la PJ pour le soutenir.
L’humoriste vedette de la télévision portugaise Herman José a été également inculpé mais laissé en liberté, et il a pu faire une grande émission télévisée d’autodéfense à sa gloire au cours de laquelle des « beautiful people » ont défilé pour le congratuler.
Communiqué AFP du 02 septembre 2008
L'Etat portugais a été condamné mardi à payer 100.000 euros d'indemnisation pour la "détention illégale" d'un ex-ministre socialiste, Paulo Pedroso, incarcéré en 2003 dans le cadre du scandale pédophile de la Casa Pia, a annoncé mardi son avocat.
Selon Me Celso Cruzeiro, cité par l'agence Lusa, le tribunal civil de Lisbonne a considéré que "l'Etat, par l'intermédiaire de son agent, le juge, avait commis une erreur grossière, une négligence grave en décidant d'appliquer une peine de détention provisoire à Paulo Pedroso".Le montant de l'indemnisation, fixée à 100.000 euros, est toutefois "bien en deçà" des 600.000 euros réclamés par l'ancien ministre socialiste du Travail (de 1999 à 2002), a reconnu son avocat.Le ministère public a indiqué qu'il s'opposait à cette décision et qu'il ferait appel. "Le ministère public va faire appel car il réfute la décision qui a condamné l'Etat à verser une indemnisation à Paulo Pedroso", peut-on lire dans un communiqué du cabinet du Procureur général de la République cité par Lusa.
Adelino Salvado
En 2003, Pedro Pedroso avait passé plus de cinq mois en prison pour des soupçons de pédophilie avant d'être finalement disculpé."C'est un pas décisif dans la bataille que je livre depuis quatre ans et demi, dans une affaire qui m'a causé beaucoup de souffrance", a réagi mardi sur la radio TSF M. Pedroso, à l'époque député socialiste et dont l'immunité parlementaire avait été levée.Affirmant avoir subi "une diffamation si profonde que les marques en sont indélébiles", il a estimé qu'"il n'y a aucune raison de célébrer cette décision" et souligné la nécessité de "réfléchir à comment ce lynchage public a été possible". L'affaire de la Casa Pia (la Maison pieuse) avait éclaté en novembre 2002, lorsqu'un des internes de cette institution publique, accueillant des jeunes en difficulté, avait affirmé à la presse avoir été violé par un employé. Cette première accusation avait déclenché une avalanche de révélations de la part de plusieurs dizaines d'autres pensionnaires ou anciens pensionnaires.
Les témoignages faisaient état de viols et de "soirées spéciales" organisées dans une résidence privée et mettaient en cause plusieurs personnalités, dont des hommes politiques, un ancien ambassadeur et un célèbre présentateur de télévision.Le procès, dans lequel sept personnes sont poursuivies, est en cours depuis novembre 2004. Les derniers témoins doivent être entendus au cours des prochaines semaines avant le début des plaidoiries, prévu avant la fin septembre.Le principal accusé Carlos Silvino, un ancien chauffeur et jardinier de la Casa Pia, qui cumule plus de 630 accusations de violences sexuelles sur des mineurs, a été libéré en novembre 2005 après avoir purgé trois ans en détention préventive, maximum prévu par la loi.Dans d'autres affaires impliquant également des foyers de la Casa Pia, 13 personnes, parmi lesquelles des éducateurs et des anciens moniteurs, ont été condamnées en première instance pour des crimes d'abus sexuels sur des mineurs.
OCTOBRE 2008
LISBONNE (AFP) — Quatre ans après sa première audience et la comparution de près d'un millier de témoins, le procès du scandale pédophile de la Casa Pia, le plus long de l'histoire judiciaire du Portugal, entre enfin dans sa dernière ligne droite. "Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il tombe des cordes, le réquisitoire du ministère public commencera le 24 novembre à 9H30" (08H30 GMT), a annoncé mercredi la présidente du tribunal criminel de Lisbonne, la juge Ana Peres, au terme de la 402ème audience d'un procès dans lequel sept accusés comparaissent pour abus sexuels sur 32 mineurs. L'affaire de la Casa Pia (Maison Pieuse) remonte à novembre 2002 quand un des internes de cette institution publique fondée au 18e siècle pour accueillir des jeunes en difficulté affirme à la presse avoir été violé par un employé.
Cette première accusation déclenche une avalanche de révélations de la part de plusieurs dizaines de pensionnaires ou anciens pensionnaires, qui dénoncent l'existence d'un réseau pédophile organisé et mettent en cause plusieurs personnalités. Le scandale est énorme au Portugal. La rumeur, relayée par la presse, accuse de hauts responsables politiques. L'opposition socialiste, dont plusieurs membres sont cités, dénonce la "machination". Principal accusé, Carlos Silvino, dit "Bibi", est le seul à ce jour à avoir avoué. Cet ancien chauffeur et jardinier de l'institution, lui-même victime d'abus sexuels du temps où il était pensionnaire à la Casa Pia, cumule plus de 630 accusations de violences sexuelles sur mineurs. Après trois ans en détention préventive, le maximum prévu par la loi, "Bibi" avait été relâché en novembre 2005 et comparaît donc libre, comme ses six co-inculpés.
Catalina Pestana
Parmi les personnalités publiques citées dans le scandale, seul l'ex-présentateur vedette de la télévision, Carlos Cruz, reste mis en accusation. A ses côtés, comparaissent un ancien responsable de la Casa Pia, un ex-ambassadeur, un avocat, un médecin et la propriétaire d'une maison, dans le sud-est du Portugal, où se tenaient, selon les victimes, des "soirées spéciales". Le député et ex-ministre Paulo Pedroso, ancien numéro deux du Parti socialiste, incarcéré pendant quatre mois et demi en 2003, a finalement obtenu un non-lieu et la condamnation, le mois dernier, de l'Etat portugais pour "détention illégale". "Ce procès a connu de nombreuses vicissitudes à partir du moment où il a cessé d'être traité comme une affaire d'abus sexuels sur mineurs pour devenir une affaire politique", affirme Me Miguel Matias, avocat des parties civiles, les 32 victimes présumées et la Casa Pia elle-même. "Après le choc, il y a eu une attente, puis le doute et la méfiance se sont installés dans les esprits", se souvient Me Matias, ajoutant que "ce procès a été un calvaire pour les victimes".
"Quelle que soit la conclusion du procès, rien ne sera comme avant au Portugal", assure pourtant Felicia Cabrita, la journaliste qui avait révélé l'affaire en publiant dans l'hebdomaire Expresso le premier témoignage d'une des victimes présumées. "Quand certains d'entre eux ont commencé à parler, trois générations d'anciens élèves ont brisé la barrière de la honte, l'arme fondamentale des pédophiles", rappelle-t-elle. En marge du procès principal de la Casa Pia, d'autres affaires d'abus sexuels au sein de l'institution ont été jugées depuis 2002, aboutissant à 13 condamnations, notamment d'anciens professeurs ou moniteurs de la Casa Pia. Et, en mars 2006, sans attendre la fin du processus judiciaire, un tribunal d'arbitrage, créé spécialement, avait condamné l'Etat portugais à verser deux millions d'euros d'indemnités à plusieurs dizaines d'anciens pensionnaires de la Casa Pia.
PLUS JAMAIS CA...!!
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Sociètés secrètes et pédophilie
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Le diable au XIXe siècle:
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Les véritables maîtres du monde:
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Réseau Zandvoort - Pédophilie internationale
Le Coral devint célèbre en 1977, à l’époque où les écrivains publiaient des romans de leurs amours avec "des enfants consentants", dans un langage ampoulé, en rimes, comme si cela pouvait effacer leurs crimes. Il s'agissait d'un "lieu de vie" pour enfants psychotiques et autistes, issu d'un mouvement visant à faire reconnaître le droit à la différance, à la tendresse et à la caresse... de vieux cochons en érection sur des enfants. Il s'agissait d'un "débat philosophique" et de "liberté sexuelle" d'enfants émotionnellement handicapés, que le Coral estimait faire partie d'une "thérapeutique nouvelle".
Deux jeunes patients auraient été laissé seuls au Coral, pendant que ceux qui en étaient responsables avaient emmenés les autres à une fête au village. Le cadet, âgé de onze ans, fut retrouvé mort, la tête noyée dans un seau d'eau. Son autopsie démontra qu'il avait été sodomisé. L'aîné fut jugé coupable mais irresponsable et enfermé en psychiatrie, comme s'il fut normal qu'il ait voulu "soigner" son ami de cette manière, ou que des enfants psychotiques et autistes soient laissés seuls, sans personne pour les surveiller.
En 1982, Jean-Claude Krief rencontra Willy Marceau, poète et maquereau d'enfants, tout deux âgé des 21 ans. Il lui fera découvrir le Coral, à Aimargues, un ravissant village du Midi de la France. Le mot de passe pour y rentrer était d’avoir lu "Visiblement, Je Vous Aime" de Claude Sigala, fondateur du Coral et cinéaste. Jean-Claude Krief avait passé son enfance en institution en raison de problèmes de santé de ses parents. Il avait gardé un très mauvais souvenir de "l'amour visible" qu'il lui avait été imposé à consentir, mais il passa l’épreuve du livre et s’infiltra au Coral, en tant qu’éducateur pour les enfants handicapés.
Il vit un défilé de l’internationale pédo-socialiste, les jeunes patients "soignés" par des ministres en place où à devenir, ainsi que par une bande de dandys pervers qui abusaient tranquillement de ces enfants, assurés de leur silence. Il découvrait une valise pleine de photos pédopornographiques, dont celle d’un administrateur du Coral: un magistrat français déculotté en train d’abuser de l'infortuné Nordine, âgé de 11 ans et qui ne parlera jamais, s’il est encore en vie.
Jean-Claude Krief dénonça l'affaire. Trois enfants du Coral avaient déclarés aux enquêteurs avoir été sodomisés et l'un des directeurs, Jean-Noël Bardy, reconnessait avoir eu de ces "activités sexuelles thérapeutiques". Trois cent quarante trois mandats d'arrêts étaient lancés à l'encontre de personnes qui se rendaient au Coral, apparemment d'avantage pour y assouvir leurs perversités sexuelles que pour observer des enfants handicapés. Parmi eux, Sigala, Marceau, ainsi que que les écrivains Matzneff et Schérer de la mouvance Tony Duvert, un journaliste du magazine pédophile "Gai Pied". Trois ans plus tôt, les écrivains avaient témoigné que Jacques Dugué n'avait pas abusé d'enfants, mais qu'ils avaient eu des relations sexuelles consentantes.
Matzneff & Scherrer: les pédo-philosophes Le Capitaine Barril de la gendarmerie avait reçu alors instruction de stopper l’enquête du fait du nombre de personnalités : ministres, magistrats, journalistes, même un rédacteur en chef et un chroniqueur du journal "Le Monde", etc. Le dossier termina dans le garage du supérieur hiérarchique de l'enquêteur principal, avec celui de Kripten, un réseau satanique pédocriminel allié à la Belgique.
Michel Krief, frère de Jean-Claude, sera retrouvé mort. Tous croiront à un meurtre, excepté la police qui concluera à un suicide. Un faux procès-verbal accolé d'une signature qui ressemblait à celle de Jean-Claude Krief, blamant l'écrivain Shérer et le Ministre Lang d'abus d'enfants. Piège ou fausse signature, nul ne le sais mais Krief fut incarcéré pour cela dans la même prison que Sigalla. Le témoin principal fut invité à avouer par écrit avoir tout inventé par dépit amoureux pour le fondateur du Coral, avec un style ampoulé et une orthographe qui ne lui appartient pas, suite à trois "tentatives de suicide". Le juge Salzmann ferma l'affaire Coral avec quelques condamnations symboliques, malgré les aveux d'un des directeurs et les cris outrés des philosophes qui réclamaient la libération de la pédophilie, se prétendant victimes de "délit d'opinion".
Jean-Claude Krief, traité de mythomane, s'empressera d'apporter son dossier l’avocat Baduel, qui défendait une victime du réseau Kripten, car le même Willy Marceau inculpé du Coral, était de ceux qui avait prostitué son client. Kripten était allié par ses membres au réseau CRIES implanté dans les locaux de l’UNICEF à Bruxelles, et a Weinstein du réseau Nihoul/Dutroux. Toutefois, Baduel introduira un dossier pour la défense du maquereau qui se disait victime du réseau, pour avoir dénoncé ses concurrents! Les enfants passés par ces réseaux sont dans un tel état qu'il n'y a rien à craindre d'eux.
Comment l'alliance Coral/Zandvoort a été établie
En 1998, donc seize ans après le scabdal, l'association belge Werkgroep Morkhoven était sur les traces du réseau Zandvoort depuis dix ans. Les activistes étaient parvenus à mettre main sur leurs archives et les apportaient à la police. Ils enquêtaient sur la photo N°9, qui représente un adulte et un enfant tenant en main le pénis de l'autre. En rendant visite à une association suisse, Marcel Vervloesem, enquêteur principal, découvrait le dossier de Baduel et la photo de celui qui Krief disait être le magistrat.
Le juge Salzmann avait instruit de multiples affaires alliées au réseaux Zandvoort avec une maladresse égale, dont de Jacques Dugué qui avait été condamné à des peines symboliques, jusqu'à ce que trente ans plus tard, il ait récidivé sur les enfants des ses premières victimes. Il reconnaîtra alors être un des approvisionneurs de pornographie d'enfants du réseau Zandvoort. L'enquête sur Cécile Bloch dont la photo fut retrouvée dans les archives de Zandvoort, fut également menée par Salzman et piétine toujours. En revanche, Marcel Vervloesem, qui emmena le dossier Zandvoort en justice, sera condamné pour avoir entrave à la vie privée de cet enfant assassinée vingt ans plus tôt, suite à une plainte de son père qui l'avait reconnue sur un site hollandais, visant a identifier les victimes!
Dans les archives du réseau Zandvoort, des listes qui ont la particularité de nommer une série de criminels condamnés ou alliés à l'affaire.
Claude Sigala: code 'S-24'. Condamné dans l'affaire Coral Willy Marceau: code '27'. Condamné dans l'affaire Coral. Il sera également inculpé dans l'affaire C.R.I.E.S. avec Philippe Carpentier, ex amant du Pasteur Doucé. Pasteur Doucé: code '*GR', fondateur du réseau "Christ Libérateur". Ex-amant de Phillipe Carpentier du réseau C.R.I.E.S. et de Michel Caignet du réseau Toro Bravo, le pasteur était en charge des abonnements de "Gaie France magazine" avant d'être assassiné. Michel Caignet: code 'ECH-5*', néo nazi, directeur de "Gai France", condamné dans le réseauToro Bravo. Magazine "Gai Pied": code 'ECH*' - de la mouvance Matzneff; Jacques Dugué, ami de Matzneff et Scherer, condamné à 30 ans de prison pour viol d'enfants. Il possédait quarante vidéos pédophiles, reconnu aussi en faire commerce avec Marc Dutroux. Jacques Delbouille: code '32', proche de Weinstein qui est membre des réseaux Dutroux et Kripten/Abrasax. Dénoncé par le Werkgroep Morkhoven, Delbouille fut arrêté pour 15m3 de matériel pédopornographique chez lui.
Le magistrat Marcel Danze Preuve: passez la souri sur la photo (+ 18 ans) Une gloire de la police belge cherche à blanchir le magistrat.
Il faudra deux ans aux autorités belges pour communiquer que la photo N°9 aux autres services de polices. Mais il ne lui faudra pas deux heures à l'inspecteur Zicot pour répondre que l’adulte figurant sur la photo N°9 serait Marcel Danze, un exploitant de vidéo club connu dans le milieu de la prostitution de Charleroi. Scotland Yard est formel: Danze n'est pas l'homme de la photo n°9, ce qui pour d'autres, se voit du premier coup d'oeil. Les calvities des deux hommes ont des naissances différentes. L'un a besoin de lunettes, l'autre pas. L'un ressemble à un magistrat, l'autre à une fripouille.
L'inspecteur Georges ZICOT n'aura jamais à expliquer pourquoi il s'est tant empressé à vouloir blanchir ce magistrat avec une fausse piste aussi magistrale et il a été promu de l’ancienne police judiciaire de Charleroi, en tant que commissaire police fédérale de Bruxelles. Il sera innocenté d'accusations de faux, usage de faux et escroquerie dans le cadre du réseau Dutroux. Spécialiste du vol de voiture, il était intervenu à plusieurs reprises à la faveur de cette bande. Il était accusé d'avoir orienté les soupçons de fraude à l'assurance envers des ennemis de service alors qu’il avait reçu des informations mentionnant Dutroux; d'avoir oublié d'avertir sa hiérarchie de faits importants dans le cadre d'affaires dans lesquelles Dutroux était soupçonné et d'avoir protégé celui désigné pour avoir "évacué" la voiture dans laquelle ont été enlevées Julie et Melissa.
En 2005-2006, les fausses pistes se multiplient.
L'avocat Baduel dira que Jean-Claude Krief était mort de mort naturelle, emportant avec lui le secret de son dossier et que son frère s’était réfugié dans un kibboutz en Israël. A l’opposé, le comité de soutien du magistrat assure que les frères Krief auraient été des agents spéciaux des services secrets français qui auraient, avec l’aide de la brigade des stupéfiants et du proxénétisme, fait un montage pour embêter un honnête magistrat qui lutte contre la pédophilie.
Pour résumer leur version : Jean-Claude Krief aurait confondu l’institut pour enfants psychotiques et autistes à un quartier général socialiste ; les services secrets l’auraient payé pour aller acheter des photos pédo-pornographiques dans des sex shops en Belgique et en Hollande. Son frère et lui se seraient inscrits au parti socialiste et chez les "autonomes", un groupuscule communistes violents, pour espionner l’un et manipuler l’autre, ce qui aurait mené non pas à la mort naturelle de Jean-Claude, mais au suicide de son frère Michel. Les services secrets, suspectés d'avoir assassiné Michel, auraient alors payé un billet d’avion à Jean-Claude afin qu’il puisse se réfugier en Israël. Rien de très logique.
En revanche, la mort tragique de Michel était susceptible de plonger toute la famille Krief dans un suicide collectif, ce qui aura pu inciter Jean-Claude à rétracter ses accusations. On constatera pourtant que ce ne sont pas les officiers des services secret, ni les bouillants jeunes communistes qui se laissaient photographier nu en abusant des enfants, mais bien un juge de la jeunesse allié à tout ce qui a de plus pompeux dans le gouvernement et la magistrature française. Son comité de soutien, scandalisé de la dénonciation de cet homme dont nul n’ose sortir le nom, de peur de voir sa famille suicidée et se retrouver en prison.
Trois nouvelles inculpations dans l'affaire du "lieu de vie" Coral.
Libération - le 20 octobre 1982
Six jours après l'interpellation des trois dirigeants du centre, le juge Salzmann a prononcer hier, trois nouvelles inculpations.
Vous comprenez, nous sommes dans un domaine extrêmement difficile. On accuse des gens de faits que l'on qualifie d'attentats à la pudeur et que les intéressés revendiquent comme des actes de tendresse. Me Jean-Jacques de Félice, un avocat désigné dans l'affaire du Coral, ne trouvait pas d'autres mots pour commenter le dossier d'interrogatoires sur lequel s'est fondé le juge Salzmann pour faire écrouer lundi soir le directeur du "lieu de vie", Claude Sigala et deux de ses collaborateurs, Alain Chiapello et Jean-Noël Bardi. "Mes clients protestent avec vigueur leur innocence et se disent victimes d'une campagne de presse, a ajouté Me de Félice, pour qui cette affaire relève presque "du débat philosophique".
Six jours après l'interpellation des trois dirigeants du Coral, il est toujours impossible de savoir les faits qui ont conduit à leur inculpation pour "attentats à la pudeur sans violence sur mineur de moins de 15 ans et excitation à la débauche". Certes, on évoque les auditions des trois enfants, anciens pensionnaires du Coral qui auraient déclarés aux enquêteurs avoir été l'objet d'attouchements et de sodomisations dans ce "lieux de vie". Mais pour Me de Félice, ces témoignages doivent être pris avec la même prudence et ce, même si l'un des trois inculpés, Jean-Noël Bardy, a reconnu devant les enquêteurs avoir participé a des "activités sexuelles" en précisant que "cette liberté sexuelle faisait partie d'une thérapeutique nouvelle".
Enfin, on parle d'un dernier élément retenu contre Sigala: on l'accuse d'avoir accepter le retour au Coral d'un ancien stagiaire, auteur en 1977 d'un meurtre précédé d'un viol sur un enfant de 11 ans. Jugé à l'époque "irresponsable" par les psychiatres, le jeune homme mineur au moment des faits, avait été interné en psychiatrie. Récemment, il serait revenu au Coral ou des mineurs se sont plaints de son comportement. Disparu depuis quelques semaines, il fait aujourd'hui l'objet d'un avis de recherche à la demande du juge d'instruction.
LE MYTHOMANE, LE JOURNALISTE ET LE JUGE
Jamais le vocabulaire du théâtre à l'intrique n'a été plus adapté à l'affaire Coral, en particulier à son dernier rebondissement: l'arrestation pendant 24 heures de René Schérer, professeur, écrivain, connu en particulier pour ses prises de position en faveur de l'abaissement de l'âge du consentement sexuel des jeunes. Une arrestation bien inutile, puisque René Schérer se serait rendu sans problème à une convocation chez le juge d'instruction, mais une arrestation destinée à toute hasard à discréditer le philosophe et en dépit d'une perquisition minutieuse , que le délit d'opinion à travers l'étude de ses manuscrits. Lesquels manuscrits lui ont valu la qualification "d'incitation de mineurs à la débauche" et ses lettres personnelles d'"attentat à la pudeur avec mineur de même sexe".
Sur la foi d'une commission rogatoire digne de la loi des suspects, anonyme et générale, René Schérer a été emmené comme témoin forcé, et détenu après une perquisition de cinq heures. Pour que l'arbitraire se déclenche, il a suffit que se présente la combinaison suivante: un mythomane connu comme tel, accueilli à plusieurs reprises par l'équipe de Sigala, laquelle équipe était pour le dialogue systématique, abuse de la confiance des gens du Coral, les escroque et monte de toute pièce une dénonciation délirante qu'il va proposer sur le marcher de la presse. Voilà le mythomane. Ce mythomane a deux "parrains", sans lesquels son coup n'aurait jamais pu réussir: Un journaliste policier, nommé Jacques Tillier et un juge d'instruction nommé Michel Salzmann. Chacun d'entre eux, le mythomane, le journaliste à scandale et le juge d'instruction puritain habitué à "foncer" dans les affaires de pédophilie. Est-ce avant ou après avoir rencontré Tillier, journaliste du journal Dimanche, comme il l'a été à Minute, que Krief monte le coup du faux procès-verbal qui traîne dans les rédaction? Peu importe. Tous les journalistes refusent un texte si évidemment calomniateur. Mais le texte est encore assez bon pour le juge Salzmann.
Pour monter à fond le "scandale", il faut un juge shérif Salzmann, connu par ailleurs pour ses méthodes expéditives et véritablement "obsédé" des affaires de pédophilie. Grand inquisiteur d'une "pédophilie" qui n'a jamais été en tant que telle un délit dans le code pénal, le juge Salzmann suit sa propre logique paranoïaque: René Schérer avait témoigné dans plusieurs procès pour défendre des adultes coupables de relations amoureuses consentantes avec des mineurs. Notamment, il avait défendu Jacques Dugué, affaire qu'instruisait le juge Salzmann. Le juge Salzmann hait les signataires de manifestes, ceux qui ont écrit pour la liberté sexuelle des mineurs: des noms circulent venant de son cabinet Gabriel Matzneff et Michel Foucault: et c'est René Schérer qui doit prouver son innocence contre le témoignage confus et contradictoire d'un mythomane: l'épluchage de son oeuvre, de sa vie est autorisé, brutalement pratiquée, parce qu'il a signé auprès de ces autres intellectuels des pétions et manifestes. Les manuscrits de plusieurs de ses livres ont été saisis. C'est bien le procès d'ensemble d'une opinion "libérale" en matière de mineurs que le juge Salzmann a décidé d'entreprendre, en inculpant symboliquement René Schérer, avec un dossier vide.
Bref, toutes choses estimées suffisamment graves par le juge Salzmann pour justifier la détention des trois intéressés. Détention que le parquet avait également souhaité pour Claude Sigala et Jean-Noël Bardy, mais avait exclu Alain Chiapello. Pour ce dernier, le parquet avait estimé suffisant une inculpation avec mise sous contrôle judiciaire. Il n'a pas été suivi par le juge Salzmann, lequel n'est, semble-t-il, pas prêt à s'en tenir là.
Lundi 18 octobre, il ordonnait notamment aux policier de la BSP, une perquisition chez René Scherrer, professeur de philosophie à l'université de Paris XIII, perquisition suivie d'un très long interrogatoire et d'une garde à vue qui s'est achevé mardi après-midi par l'inculpation de René Schérer pour excitation de mineur à la débauche. Accusé par l'unique dénonciateur de l'affaire, Jean-Claude Krief, d'avoir commis des "actes contre-nature" en sa présence, René Schérer a été innocenté lors d'une confrontation qui a eut lieu lors des interrogatoires. S'il est néanmoins inculpé, c'est comme lui a expliqué le juge Salzmann, "pour rester à la disposition de la justice".
Dans le cadre de cette même mission rogatoire, le juge Salzmann avait déjà la semaine dernière, fait effectuer une perquisition au siège de la revue des lieux de vie "Possible". Placé lui aussi en garde à vue, le directeur de la revue Roger Aufman fut longuement interrogé sur le fonctionnement du Coral où il s'était rendu en février dernier à l'occasion des "états généraux sur les lieux de vie." Après plus de 48 heures, Roger Aufman fut libéré sans inculpation. Hier, il a déposé une plainte auprès du doyen des juges de Paris pour "vol de fichiers". Au cour de la perquisition dans les locaux de sa revue, les policiers ont en effet saisit la totalité du fichier des abonnés. Certains on d'ailleurs à leur tour porté plainte pour "attentat à la liberté individuelle". Leur avocat a également alerté la commission nationale informatique et liberté, chargée de la protection des fichiers.
Les dénonciations de Jean-Claude Krief continuent à inspirer le juge Salzmann a en effet inculpé Willy Marceau, 21 ans, sans profession et Gérard Durant, 37 ans, professeur de flûte à bec. Le motif de l'inculpation est toujours le même: "attentats à la pudeur sans violence sur mineur de moins de 15 ans et excitation à la débauche". Willy Marceau a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire et Gérard Durant a été placé sous mandat de dépôt à la prison de la santé. On ne savait pas plus hier sur les raisons de leur inculpation ni sur les liens qu'ils ont pu avoir avec l'équipe du Coral.
Le directeur de la DDASS défend les lieux de vie.
Apprenant l'inculpation des trois responsables du Coral, le directeur de la DDASS du Gard, Bernard Abeil, s'est déclaré "indigné" par "le manque d'objectivité" de certains journaux. "Des contrôle ont bien été effectué, a-t-il précisé, les rapports avait mis l'accent sur un problème d'hygiène douteuse au Coral. Ajoutant que "s'il avaient eut vent d'une action pédophile, il aurait tout de suite engagé une action judiciaire". Face au principe même de ces "lieux de vie", le directeur de la DDASS du Gard a déclaré qu’ils pouvaient constituer une réponse face à certain cas douloureux d'enfants psychotiques. Quand les enfants atteignent les 16 ans, ils quittent les centre agréés et la seule alternative est de les renvoyés en hôpital psychiatrique. Les lieux de vie offrent une réponse face à l'éventail des placements.
Béatrice Vallaeys
Zandvoort - Toro Bravo
... Et l'alliance "Elysée" Père Glencross, Pasteur Doucé, Michel Caignet, Hubert Védrine, Jean-Manuel Vuillaume, Philippe Carpentier, C.R.I.E.S, avec Bernard Alapetite, du réseau Coral
Au village de Saint-Léger-des-Vignes, dans le centre de la France, une maison en coin et un jardin de curé entouré d'une grille. Le père Glencross y vivait avec ses 5 fils, des adolescents qu'il avait adopté. Tous venaient de Colombie, sauf le dernier qui était péruvien. Dès que l'un partait, le Père Glencross retournait en Colombie et revenait avec un autre jeune garçon.
LES MONDES DE FRANCOIS MITTERRAND - E. Fayard - Hubert Vedrine - Secrétaire Général de l'Elysée de 1991 à 1995
Hubert Védrine, domicilié chez le père Glencross, dans le plus important studio de pédo-porno de France Bref, François Mitterrand, qui n'avait de cesse de pousser devant les électeurs de nouvelles générations et de se constituer une réserve de responsables politiques, avait planifié ma candidature aux élections municipales dans l'est de la circonscription, à Saint-Léger-des-Vignes, sur une liste de jeunes socialistes. Après, si j'avais réussi la première partie du programme qui m'incombait, il veillerait à me faire désigner par l'assemblée départementale des militants comme suppléant, puisque représentant l'autre partie de la circonscription. Mais comment, lui demandai-je, être candidat dans une commune où je ne connaissais personne ? Il allait s'en occuper, me dit-il, en me mettant en contact avec des amis, les Maringe, qui me mettraient à leur tour en relation avec le curé de Saint-Léger-des-Vignes, le père Glencross, un anglais original échoué dans le Nivernais depuis la guerre, adoré de ses paroissiens et très proche des animateurs de la jeune équipe socialiste, Robert Billoué et Guy Leblanc. Ainsi fut fait.
Je fus élu conseiller municipal en 1977 (réélu en 1983 et 1989)...
Le curé avait beaucoup d’humour et des amis influents, dont Hubert Védrine, le porte-parole de la présidence française qui était domicilié chez lui pour des raisons électorales. Il y avait des rumeurs que certains confondaient en ragots de village. Beaucoup le prenait pour un saint homme, lorsqu'en été de 1990, la gendarmerie découvrait 30.000 clichés chez lui: le plus grand studio européen de photos à caractère pédophile.
Le Père Glencross était ami du Pasteur Doucé, un militant homosexuel, ex-amant de Philippe Carpentier, président du réseau C.R.I.E.S et de Michel Caignet, un militant néo-nazi dont le visage avait été vitriolé. Ce dernier éditait "Gaie France Magazine" une revue mensuelle vendue 15.000 exemplaires dont une version portugaise. La communauté homosexuelle lui reprochait les tendances pédophiles du magazine et voulut l'en faire exclure. Le Pasteur Doucé était alors venu à son secours, en reprenant la gérance des abonnements. Il prenait des photos du Père Glencross et les publiait dans le magazine.
Le néo-nazi et le pasteur avaient pour collaborateur Jean-Manuel Vuillaume, un photographe qui tenait une galerie située à deux cents mètres du Sénat à Paris où il exposait des photos dites"artistiques" de petits garçons nus. Son revenu officiel était important pour l'époque, atteignant près de 350.000 euro l'an. Par ailleurs, Vuillaume avait un pied-à-terre à Bogotá, capitale de la Colombie où le Père Glencross était venu "adopter" plusieurs de ses "fils". Il y tournait des films pornographiques où figuraient des enfants, dont les cassettes étaient vendues en France 120 euro chacune.
A peine le Père Glencross était incarcéré, le Père Doucé était enlevé. Le premier mourait d'une crise cardiaque, et le deuxième était assassiné de plusieurs balles dans la forêt de Rambouillet près de Versailles. Caignet et Vuillaume bénéficiaient d'un non-lieu partiel. Les fils du Père Glencross semblent avoir été oubliés. L'affaire Toro Bravo fut fermée, sans que le porte-parole de la présidence française ne soit entendu.
Un Toro Bravo N°2 fut ouvert en fin 94 par la saisie d’une cassette vidéo chez un cadre parisien, avec les inculpés survivants de Toro Bravo N°1. En 1996, une grosse opération policière débouchait sur 72 arrestations, dont celle d’un autre collaborateur de la bande: Bernard Alapetite, un cinéaste qui partageait sa production entre art et films à caractère pédophile. Alapetite mena la police au réseau "Ado 71", dont 814 perquisitions, 686 interpellations, 103 mises en examen et 5 suicides.
Le réseau "Toro-Bravo" s'est adjoint la particule "Zandvoort" en 1998, lorsque les photos de Vuillaume furent retrouvées dans les archives du réseau hollandais, vendues par Internet via ses branches Appolo et Wonderland. En outre, Bernard Alapetite était également actif das le réseau Coral.
Source:
http://nonprevu.6mablog.com/
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